Le concept de Domaine-legal.com est simple. Faciliter l’accès aux avocats. Effectivement, c’est un nouveau marché qui s’ouvre. Celui qui permet au grand public, pour 24,90€ « de consulter un avocat comme on consulte un médecin », explique Nathalie Magdeleine, présidente d’Office Legal, société aixoise dont le site internet mis en ligne mi-février 2016 a été construit par l’agence ACSEO conseil (Aix-en-Provence – 950 000 € de CA en 2015, 4 associés fondateurs et 11 collaborateurs)
« Une proportion importante des litiges n’est pas résolue », constate t-elle. Son objectif ? Simplifier l’approche en se mettant à la place du client. « Beaucoup de clients potentiels sont découragés par la complexité du secteur. Est-ce que je dois m’adresser à un avocat pénal, fiscaliste ? », remarque l’entrepreneuse « c’est à nous de faire l’effort intellectuel, pas au client ».
L’interface propose des entrées thématiques simples. Des icônes renvoient vers les questions liées au logement, au voisinage, aux litiges commerciaux, à la vie de famille.
Face aux barrières à l’entrée de la profession, internet n’a pas encore bouleversé le monde des avocats. Mais les temps changent. « Tout le savoir est sur Google, on trouve des exemples de documents facilement, la valeur ajoutée c’est le conseil, uniquement », explique Nathalie Magdeleine. Le site propose trois niveaux de service. Des documents pré-remplis personnalisables achetables à l’unité («je fais tout seul»), l’aide d’un avocat pour ses démarches et vérifications («je me fais aider»), ou l’accompagnement complet («je fais faire»). Côté tarification, le site s’appuie sur une procédure forfaitaire et non sur le temps passé par l’avocat sur le dossier « pour apporter de la visibilité et rassurer le client : le tarif est défini à l’avance et la facture est transparente ».
Dans les indiscrétions de l’entrepreneuse, on apprend que le site, après un gros mois d’activité compte déjà « des dizaines de clients ». Même si l’analyse est trop hâtive, les utilisateurs qu’elle a appelés personnellement donnent « des retours positifs, selon eux, la promesse est tenue ».
Si les prix sont attractifs, le positionnement n’est pas low cost. «On utilise le web pour la rapidité et l’automatisation», explique Mme Magdeleine on ne paye l’avocat que «pour le temps qu’il passe à réfléchir». Résultat «le juste prix de l’avocat», revendique t-elle. Les réponses sont assurées en moins de 48h grâce aux avocats maison du cabinet Advoxia (Aix) de son associé Stéphane Aguiraud (avocat au barreau d’Aix depuis 25 ans) et à un réseau d’avocats partenaires. Pour l’instant il est composé de 40 avocats quand à terme, le réseau devra atteindre les 700 partenaires pour couvrir toutes les cours de justice du pays. Les recrutements sont en cours, « les jeunes avocats nous répondent, ils ont compris que le futur est train de s’écrire », remarque Mme Magdeleine.
Domaine-legal.com est dans une démarche qualitative à l’inverse de ceux qui sont appelés les « braconniers du droit », ces nouveaux acteurs lancés sur le web sans respecter les règles de la profession. Pour s’assurer de la bonne réception de leur démarche par la profession, les associés sont allés consulter le bâtonnier d’Aix avant le lancement.
Face à un marché en pleine explosion, Nathalie Magdeleine croit que sa start-up va faire sa place grâce à son positionnement unique. Elle ne fait pas simplement de la mise en relation comme conseil-juridique.net ou de la mise à disposition de document comme captaincontrat.com. Son offre intégrée avec les avocats maison, ses documents, et la possibilité de faire vérifier son dossier peut aussi faire la différence. Bref, rendez-vous dans un an pour savoir si les Aixois auront su s’imposer et devenir les nouveaux référents sur ce marché en construction.
Pour domaine-legal.com, la prochaine étape sera de lancer l’expertise juridique pour les petites entreprises après celle déjà développée pour les questions de la vie quotidienne.
Avec la bourse French Tech de la BPI et une levée de fond de 200 000 € auprès d’entrepreneurs privés, la petite entreprise n’est pas désarmée pour conquérir le web.
Le concept de Domaine-legal.com est simple. Faciliter l’accès aux avocats. Effectivement, c’est un nouveau marché qui s’ouvre. Celui qui permet au grand public, pour 24,90€ « de consulter un avocat comme on consulte un médecin », explique Nathalie Magdeleine, présidente d’Office Legal, société aixoise dont le site internet mis en ligne mi-février 2016 a été construit par l’agence ACSEO conseil (Aix-en-Provence – 950 000 € de CA en 2015, 4 associés fondateurs et 11 collaborateurs)
« Une proportion importante des litiges n’est pas résolue », constate t-elle. Son objectif ? Simplifier l’approche en se mettant à la place du client. « Beaucoup de clients potentiels sont découragés par la complexité du secteur. Est-ce que je dois m’adresser à un avocat pénal, fiscaliste ? », remarque l’entrepreneuse « c’est à nous de faire l’effort intellectuel, pas au client ».
L’interface propose des entrées thématiques simples. Des icônes renvoient vers les questions liées au logement, au voisinage, aux litiges commerciaux, à la vie de famille.
Face aux barrières à l’entrée de la profession, internet n’a pas encore bouleversé le monde des avocats. Mais les temps changent. « Tout le savoir est sur Google, on trouve des exemples de documents facilement, la valeur ajoutée c’est le conseil, uniquement », explique Nathalie Magdeleine. Le site propose trois niveaux de service. Des documents pré-remplis personnalisables achetables à l’unité («je fais tout seul»), l’aide d’un avocat pour ses démarches et vérifications («je me fais aider»), ou l’accompagnement complet («je fais faire»). Côté tarification, le site s’appuie sur une procédure forfaitaire et non sur le temps passé par l’avocat sur le dossier « pour apporter de la visibilité et rassurer le client : le tarif est défini à l’avance et la facture est transparente ».
Dans les indiscrétions de l’entrepreneuse, on apprend que le site, après un gros mois d’activité compte déjà « des dizaines de clients ». Même si l’analyse est trop hâtive, les utilisateurs qu’elle a appelés personnellement donnent « des retours positifs, selon eux, la promesse est tenue ».
Si les prix sont attractifs, le positionnement n’est pas low cost. «On utilise le web pour la rapidité et l’automatisation», explique Mme Magdeleine on ne paye l’avocat que «pour le temps qu’il passe à réfléchir». Résultat «le juste prix de l’avocat», revendique t-elle. Les réponses sont assurées en moins de 48h grâce aux avocats maison du cabinet Advoxia (Aix) de son associé Stéphane Aguiraud (avocat au barreau d’Aix depuis 25 ans) et à un réseau d’avocats partenaires. Pour l’instant il est composé de 40 avocats quand à terme, le réseau devra atteindre les 700 partenaires pour couvrir toutes les cours de justice du pays. Les recrutements sont en cours, « les jeunes avocats nous répondent, ils ont compris que le futur est train de s’écrire », remarque Mme Magdeleine.
Domaine-legal.com est dans une démarche qualitative à l’inverse de ceux qui sont appelés les « braconniers du droit », ces nouveaux acteurs lancés sur le web sans respecter les règles de la profession. Pour s’assurer de la bonne réception de leur démarche par la profession, les associés sont allés consulter le bâtonnier d’Aix avant le lancement.
Face à un marché en pleine explosion, Nathalie Magdeleine croit que sa start-up va faire sa place grâce à son positionnement unique. Elle ne fait pas simplement de la mise en relation comme conseil-juridique.net ou de la mise à disposition de document comme captaincontrat.com. Son offre intégrée avec les avocats maison, ses documents, et la possibilité de faire vérifier son dossier peut aussi faire la différence. Bref, rendez-vous dans un an pour savoir si les Aixois auront su s’imposer et devenir les nouveaux référents sur ce marché en construction.
Pour domaine-legal.com, la prochaine étape sera de lancer l’expertise juridique pour les petites entreprises après celle déjà développée pour les questions de la vie quotidienne.
Avec la bourse French Tech de la BPI et une levée de fond de 200 000 € auprès d’entrepreneurs privés, la petite entreprise n’est pas désarmée pour conquérir le web.