Le retrait soudain du Centre départemental de soutien scolaire (CDSS basé à Lyon) chargé à Marseille d’animer les activités périscolaires dans 10 écoles du 8ème arrondissement n’a pas tardé à provoquer la colère des parents d’élèves concernés. Mardi 8 septembre, ils ont occupé la mairie du secteur concerné, à savoir la Villa Bagatelle. Le maire Yves Moraine, interpellé par les parents, a réagi en observant que la mairie avait appris la veille la défection de l’association.
Pas de #TAP la colère des parents d’élèves école Azoulay. Marseille. Temps d’activités périscolaires pic.twitter.com/jgXX4Xzq1E
— France Bleu Provence (@bleuprovence) 8 Septembre 2015
Dans un communiqué, la mairie reconnaît que cette « défaillance imprévue met les familles en grande difficultés ». Concrètement, des alternatives seront proposées dans les prochains jours. Leur mise en place sera progressive, précise le communiqué.
Une « organisation digne du Bangladesh »
Pour le CDSS qui avait remporté l’appel d’offres, l’organisation marseillaise est catastrophique. Cité dans La Provence l’un des responsables de l’association qui oeuvre dans de nombreuses villes en France, explique de manière très tranchée le retrait de sa structure car « l’organisation générale ne nous apparaissait ni sérieuse, ni pérenne, et surtout, elle ne garantissait pas la sécurité des enfants. » Et de préciser : « Après l’appel d’offres, on a fini par nous réunir le 21 août pour des inscriptions le 25. Ce n’était pas trop tôt ! Ensuite, quand on est venu sur place, les effectifs étaient deux fois supérieurs à ce qui était prévu. Beaucoup d’enfants étaient présents à défaut d’être inscrits. Nous ne pouvons pas travailler dans ces conditions ! L’organisation est déficiente, digne du Bangladesh. » 3 000 enfants du huitième arrondissement sont désormais sur le carreau le mardi après-midi. Et leurs parents avec… Ça commence mal.
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