Les présidents ou vice-présidents des Conseils de développement des ex-EPCI du territoire métropolitain ont tenu une conférence de presse lundi 22 février pour rappeler leur engagement et les priorités qu’ils souhaitent porter au sein de la nouvelle métropole. Leur intervention, prévue de longue date, mais qui tombe à pic après la décision vendredi du Conseil constitutionnel, vise notamment à rappeler leurs propositions sur la composition du conseil de développement métropolitain et l’acceptation du projet par les six ex-présidents des EPCI.
Jean-Claude Juan, vice-président du conseil de l’ex-MPM a ainsi rappelé quelques principes, notamment sur la composition de la structure du conseil de développement métropolitain, inscrite dans la loi. Trois collèges sont envisagés : un collège de représentants des habitants de façon paritaire (20 membres de chacun des six conseils de développement territoriaux) quelle que soit la population; un collège des partenaires (à ce jour une trentaine) dont la composition devra être représentative des grands enjeux et compétences métropolitaines; un collège de personnalités dont il reviendra au président de la Métropole d’établir la liste mais « nous entendons faire faire des propositions soulignent les conseils de développement. »
Pas de comité de pilotage économique parallèle
« Rapidité, représentativité et efficacité. » Tels sont les mots d’ordre et chacun est invité à cesser les « gamineries » et les jeux d’ego comme l’observe Jean-Louis Tixier le président du conseil de l’ex-MPM. Dans son viseur, on pourra trouver Maryse Joissains, la maire d’Aix-en-Provence, qui a renouvelé son hostilité à la Métropole vendredi 19 février ou Jacques Pfister, président de la CCIMP, fervent partisan de la création d’un comité stratégique économique.
Cette dernière question est balayée d’un revers de la main du côté des conseils de développement qui considèrent que la CCIMP a toute sa place, « aux côtés des autres partenaires pour s’exprimer et faire des propositions au sein des conseils de développement. » Jean-Claude Gaudin qui n’a répondu ni aux ni aux autres devra rapidement trancher pour ne pas ajouter aux deux mois de retard, de nouveaux mois de confusion…