La start-up métropolitaine (siège à Meyreuil, locaux sur le Vieux-Port à Marseille) est l’une des vedettes provençales du CES 2017. Créée en 2015, Fenotek a été retenue parmi 230 candidatures pour participer à nouveau à la grand-messe de l’électronique grand-public. Elle présente à cette occasion les évolutions de son interphone vidéo connecté Hi), bientôt disponible sur le marché.
Bruno Davoine (P-DG, à gauche sur la photo), le porteur initial du projet, rejoint par Didier Elbaz (DG, à droite) et Olivier Ros (directeur technique) déroule une feuille de route accélérée depuis la création de la société en 2015. Argent des fondateurs d’abord, puis love money et première levée de fonds officialisée en ce début d’année. Cette dernière, dont les détails devraient être dévoilés durant le CES, porte sur 2,2 millions d’euros levés auprès du fonds public régional Paca Investissement, des fonds et business angels privés.
Mise à jour après le communiqué de la société jeudi 5 janvier à 17h30 : les investisseurs sont iSource Gestion (gestionnaire du FCPI Angel Source), Turenne Capital (gestionnaire de Paca Investissement qui est le fond de co-investissement créé par la région PACA avec le soutien financier de l’Europe), CAAP Création (Crédit Agricole), Provence Business Angels (PBA), l’IAD, l’accélérateur régional P-Factory et la BPI.
Cet argent va servir à produire les premières séries de l’interphone intelligent relié à une application et qui permet de piloter à distance l’accès à son domicile (voir ci-dessous notre vidéo). Après le prototype, les quelque 150 commandes enregistrées en quelques jours sur Indiegogo ont permis de financer les premiers exemplaires. La nouvelle levée de fonds va permettre d’accélérer le recrutement et la première fabrication en série : 1 000 exemplaires vendus 399 euros TTC.
Un nouvel appel au marché en 2018
Bruno Davoine ne cache pas ses ambitions. Il revient au CES cette année avec l’envie de rencontrer à la fois le marché en général, des distributeurs, la presse internationale et… des investisseurs. Certes, le tour de table est bouclé mais un nouvel appel au marché est déjà programmé pour 2018, si tout se passe comme prévu. D’ici là, l’équipe de six personnes devrait avoir doublée et le site de fabrication des interphones aura été lancé. Il sera en France, précise Bruno Davoine, sans pour autant garantir une localisation en Paca. « Un appel d’offres est en cours auprès de plusieurs industriels » précise le dirigeant à Gomet’ lundi 2 janvier 2017, juste avant d’embarquer pour la côte est des États-Unis.
H;) comment ça marche ? Les explications de Marie Coustenoble de Fenotek