Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, en visite à Marseille vendredi 8 mars (voir le programme de son déplacement), s’est exprimé sur la fusion Département – Métropole actuellement à l’étude. Interrogé sur France Bleu Provence, il a affirmé qu’il fallait encore « rendre le temps de réfléchir » en précisant que le préfet remettra « son rapport a Président de la République et au Premier ministre la semaine prochaine. Ce sera un état des lieux de l’ensemble des positions des uns et des autres. »
Christophe Castaner a ensuite évoqué ses rencontres dans la journée sur ce sujet avec les parlementaires du département et le maire Jean-Claude Gaudin. Concernant l’éventuelle intégration des communes du Pays d’Arles dans la future entité, le ministre a jugé que les Bouches-du-Rhône « étaient un ensemble » et qu’il n’était pas question « de les fragiliser ni de les casser. » Et d’ajouter : « ce que je sais c’est que l’on fragiliserait les Bouches-du-Rhône si on les saucissonnait. Et je pense aussi qu’il faut être à la bonne échelle pour agir ».
Un cas unique en France
Quant au calendrier de fusion, le ministre de l’Intérieur considère que le gouvernement ne souhaite « rien imposer » et qu’il y’a une « phase de concertation à l’échelle du territoire national ». Et donc « il y a eu une discussion avec une dizaine de territoires. (… ) la plupart on dit « non » comme dans les Alpes-Maritimes. » Christophe Castaner reconnait que désormais il ne reste plus que « Marseille, les Bouches-du-Rhône et le Département pour donner le sentiment qu’ils souhaitent cette fusion. Donc on continue de travailler avec eux. »
Municipales 2020 : la piste locale
Concernant les futures échéances électorales, et en particulier les municipales 2020, Christophe Castaner affirme qu’il restera un ministre à temps plein : « Je suis totalement dévoué à ma tâche et je resterai totalement dévoué à ma tâche.» Il en a profité pour réaffirmer qu’il n’était pas candidat à la mairie de Marseille. Dans cette perspective il a clairement privilégier une candidature locale pour représenter La République en marche plutôt qu’un parachutage. « Je crois plutôt à l’enracinement local. Je pense que pour être élu, il faut aimer passionnément ce territoire, il faut lui être lié. »