Arema, l’OM et les services de l’Etat se retrouveront autour d’une table la semaine prochaine. Objectif: définir les nouvelles règles de sécurité lors des rencontres au Vélodrome de l’Olympique de Marseille.
C’est la conséquence directe des attentats survenus à Paris, vendredi 13 novembre et notamment aux abords du Stade de France le soir même où se déroulait le match amical entre les bleus et l’Allemagne. Arema, l’OM et les services de la Préfecture vont se trouver la semaine prochain pour décider des nouvelles règles de sécurité à appliquer pour les prochains matchs de foot. Ce type de réunion se tient avant chaque rencontre mais cette fois-ci l’ordre du jour va forcément porter sur la marge de manœuvre possible pour renforcer encore le niveau de sécurité.A ce niveau-là, d’ailleurs, l’affluence du stade les soirs de match rend le sujet complexe.
Car il existe bien, en effet une différence entre les règles de sécurité appliquées lors des matchs de l’OM et les autres évènements comme les concerts au Stade Vélodrome. Une source proche de ce dossier nous confie que « lors de tout événement qui ne concerne pas le foot, les pièces d’identité sont gardées à l’entrée du stade avec des fouilles individuelles et systématiques. » Règle appliquée en fait depuis les attentats du mois de janvier.
Difficile de contrôler avec autant de minutie 67000 spectateurs
Dans la gestion globale du stade Vélodrome, un problème se pose. Celui de l’affluence les soirs de matchs de foot. Le stade, contrairement au concerts est dans sa configuration la plus grande et les règles de sécurité ne peuvent alors pas s’appliquer au même niveau « on ne peut pas demander la pièces d’identité à tous les spectateurs, explique t-on à Arema, lors des matchs de foot, c’est matériellement infaisable ». Dans les faits, les supporters, en arrivant au stade, passent par un tourniquet en tripode, un peu comme ceux utilisés dans le métro.
D’après nos informations, l’une des pistes de réflexion qui sera abordée sera de mettre en place ou plutôt de remettre en place des cordons de policiers derrière les stadiers à l’entrée de chaque tribune, virages compris. « Concrètement, nous explique un spécialiste e la question, il y a une dizaine d’année au Vélodrome, il y avait des stadier de société privées comme c’est le cas aujourd’hui et juste un mètre derrière eux, un cordon de policiers. Ajourd’hui ce n’est plus le cas, notamment à cause de la privatisation plus importante de la sécurité les soirs de matchs ».
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