En 2008, ils figuraient tous sur la même liste : Jean-Noël Guérini avait mené les socialistes vers la victoire aux sénatoriales, permettant notamment à Samia Ghali, sa quatrième colistière, d’obtenir un siège au Sénat. Le parti socialiste (PS) envoyait alors cinq sénateurs à la Haute assemblée. Six ans plus tard, la donne a complètement changé. Le divorce est en effet consommé entre le président du Conseil général des Bouches-du-Rhône, qui a quitté le PS pour créer son propre parti, La Force du 13, et ses anciens amis.
« Faire gagner les Bouches-du-Rhône », c’est le nom de la liste autonome présentée par Jean-Noël Guérini pour les élections du 28 septembre 2014. Depuis plusieurs semaines, le sénateur sortant fait la tournée des maires avec dans son viseur, la future métropole d’Aix-Marseille-Provence. Un argument auquel les maires des petites communes sont sensibles.
Après la défaite de Patrick Mennucci aux dernières municipales, en mars 2014, le PS craint de ne remporter qu’un seul siège, voir aucun.
Ses colistiers :
- Jean-Noël Guérini, sénateur sortant, président du Conseil général
- Mireille Jouve, maire de Meyragues
- Michel Amiel, maire des Pennes-Mirabeau
- Danièle Garcia, maire d’Auriol
- Georges Julien, maire de Noves
- Maryse Polastro , adjointe au maire de Saint-Paul-lez-Durance
- Yves Vidal, maire de Grans
- Magali Andréani, Lamanon
Jean-Noël Guérini est mis en examen dans plusieurs affaires :
- Le 8 septembre 2011 pour « complicité d’obstacle à la manifestation de la vérité, prise illégale d’intérêt, trafic d’influence et association de malfaiteurs » ;
- Le 5 mars 2013 pour « détournement de fonds publics » ;
- Le 3 juin 2013 dans une affaire de marchés publics présumés frauduleux dans les Bouches-du-Rhône et en Haute-Corse.