Mercredi dernier, soit une semaine après l’attaque meurtrière à Charlie Hebdo, la direction zonale de la police aux frontières (DZPAF) était informée de propos tenus sur son compte Facebook par un agent de sûreté aéroportuaire en poste à l’aéroport Marseille-Provence explique un communiqué de la préfecture de police.
« Quelques jours plus tôt, alors que l’assaut contre les auteurs des attentats était lancé, ce dernier avait clairement affiché son soutien aux terroristes, allant jusqu’à proférer des menaces et à insulter les services de police. » Saisis de l’enquête préliminaire, les policiers de la direction zonale de la police aux frontières procédaient, « dès le 15 janvier, à l’interpellation de l’agent sur son lieu de travail. »
Puis, le 16 janvier, l’autorisation d’accès à l’aéroport ainsi que l’agrément préfectoral de l’agent de sûreté aéroportuaire étaient retirés explique la même source. « Après prolongation de sa garde à vue, le mis en cause a été déféré au parquet de Marseille le 17 janvier puis jugé à l’audience correctionnelle du 19 janvier 2015 des faits d’« apologie publique d’un acte de terrorisme commise au moyen d’un service de communication en ligne ». Il a été condamné à deux ans de prison et incarcéré au centre pénitentiaire des Baumettes conclut le communiqué de la préfecture