S’informer sur les événements prévus dans sa commune, consulter les menus de la cantine ou demander un acte de naissance… Avant de téléphoner ou de se rendre à la mairie, de plus en plus de citoyens ont le même réflexe : chercher ces informations en ligne. Encore faut-il que la municipalité ait un site internet. Et encore faut-il que celui-ci soit actualisé. Parmi les 93 communes de la future métropole d’Aix-Marseille-Provence, quelles sont celles qui se démarquent de leurs voisines en termes de présence sur le net et sur les réseaux sociaux ? Au contraire, quelles sont celles qui accusent un retard certain par rapport aux communes alentours ?
Votre ville est-elle sur Internet ? 93 communes classées selon 4 critères
La rédaction de GoMet’ vous propose son classement en trois temps des 93 communes de la métropole. Les dix premières, d’abord, se distinguent non seulement parce qu’elles ont à la fois un site internet, une page Facebook et un compte Twitter, mais surtout parce qu’elles proposent à leurs citoyens d’effectuer un certain nombre de démarches en ligne, directement depuis leur site, et assurent une présence régulière sur les réseaux sociaux. Les dix dernières, au contraire, ne sont pas présentes sur les réseaux sociaux et n’offrent pas beaucoup de services sur leur site internet. Certaines n’ont d’ailleurs même pas de site officiel et sont ainsi totalement absentes du web. Enfin, une carte rassemblant les 93 communes du territoire vous permettra d’en savoir plus sur leur existence virtuelle et sur l’intensité de leur activité sur les réseaux sociaux.
> Pour aller plus loin : à suivre dans quelques jours sur GoMet’ : Votre maire est-il connecté ? Le classement des élus de la métropole.
Si vous vous attendez à voir les grandes villes en tête de classement et les petits villages en queue de peloton, détrompez-vous car certaines municipalités, aussi chétives soient-elles, font beaucoup mieux que des villes référentes de la métropole. Ainsi, Aix-en-Provence et Martigues font moins bien sur les réseaux sociaux que Gardanne ou La Ciotat. Berre-l’Étang, elle, n’a ni site internet, ni page Facebook, ni compte Twitter malgré ses presque 14 000 habitants quand Peynier, village d’un peu plus de 3 000 âmes, assure une présence raisonnable sur Facebook et Twitter et offre à ses citoyens l’accès à un « portail famille » sur lequel ils peuvent créer un compte et gérer leurs factures (cantine, crèche, accueil périscolaire). Difficile par ailleurs de retrouver certaines communes sur les réseaux sociaux. Peu nombreuses sont celles qui affichent un lien direct depuis leur site internet vers leur page Facebook ou leur compte Twitter. Là encore, Aix-en-Provence (140 684 habitants*) ne propose pas cette fonctionnalité quand Aubagne, La Ciotat, Gardanne, les Pennes Mirabeau, Miramas, Mallemort, Peyrolles en Provence ou encore Ceyreste (3 636 habitants) font figure d’exemple.
Aix-en-Provence et Martigues en bas de classement
[pullquote]Pour réaliser ce classement, quatre critères ont été retenus :
1. La commune a-t-elle un site internet ?
2. La commune a-t-elle une page Facebook ?
3. La commune a-t-elle un compte Twitter ?
4. La commune propose-t-elle des démarches en ligne et/ou est-elle active sur les réseaux sociaux ?
Les communes réunissant tous les critères sont en haut de classement tandis que les communes ne réunissant qu’un critère ou moins sont reléguées en bas de classement. Les autres (deux ou trois critères) sont considérés comme moyennes.
Le nombre de “fans” sur Facebook ou de “followers” sur Twitter n’ a pas été retenu parmi les critères en raison des différences de densité de population entre les communes et parce que ces chiffres sont susceptibles d’évoluer rapidement.[/pullquote]
Le Top 10 des villes les plus connectées de la métropole
1. Marseille |
2. Aubagne |
3. Istres |
4. La Ciotat |
5. Vitrolles |
6. Ventabren |
7. Peynier |
8. Meyrargues |
9. Ceyreste |
Le Top du pire : les dix villes en bas de classement
1. Berre-l’Étang |
2. Plan-de-Cuques |
3. Mimet |
4. Belcodène |
5. Lamanon |
6. Beaurecueil |
7. Saint-Estève-Janson |
8. Saint-Antonin-sur-Brayon |
9. Martigues |
10. Aix-en-Provence |
Pour mieux comprendre ce classement et en savoir plus sur la présence sur le net de chacune de ces municipalités, cliquez sur votre commune directement sur la carte ci-dessous.
> En vert, les communes les plus performantes (4 critères sur 4)
> En jaune, les communes moyennes (2 ou 3 critères sur 4)
> En rouge, les communes les moins connectées ( 1 ou 0 critère sur 4)
> Si vous rencontrez des problèmes d’affichage, vous pouvez consulter la carte en plein écran
(Cette carte est susceptible d’évoluer et tous vos commentaires, remarques ou suggestions sont les bienvenus)
Qu’elles le veuillent ou non, toutes les communes du territoire sont pourtant bien présentes sur le net, via Wikipédia notamment mais aussi à travers les forums, les articles de presse et les blogs. Elles ont toutes une page Facebook créée automatiquement par le réseau social et qui comptabilise parfois plusieurs milliers de mentions « j’aime ». Elles sont par ailleurs toutes citées sur Twitter à travers les hashtags utilisés par les internautes. Une enquête Ipsos sur Les Français et la ville numérique a même révélé que pour 80% des Français, l’utilisation des technologies numériques est « un enjeu important pour une ville ». En 2014, une commune peut-elle encore se passer d’internet ? A-t-elle le droit de priver ses administrés de moyens de communications virtuels ? Internet est-il un service public ?
> Pour aller plus loin : Ma mairie n’est pas sur internet, c’est grave ?
*Populations légales 2011 / source : INSEE
Les changements depuis notre classement (septembre 2014) :
Aix-en-Provence
Aix-en-Provence promet de mieux mettre en avant ses réseaux sociaux sur son site Internet officiel.
Sa page Facebook, que nous pensions inexistante parce que mal référencée lorsque l’on recherche “Aix-en-Provence”, est en réalité accessible lorsqu’on recherche l’expression exacte “Aixmaville”. Créée en juin 2014, la page comptait 1400 “fans” en septembre.
Avec 213 tweets à son actif depuis son inscription au réseau en juillet 2014 (Twitter indique décembre 2010 mais la date est erronée), la Ville semble par ailleurs décidée à communiquer plus et tweete quotidiennement.
Gréasque
La ville a lancé ses réseaux sociaux fin août et communique désormais sur Facebook et Twiter. Objectif : créer une communication moderne et interragir avec les citoyens. Affaire à suivre donc…