Le 7 novembre a été inaugurée l’extension de l’Institut de Recherche en Médecine Régénératrice et Biothérapies (IRMB) de Montpellier. Porté par le CHU, ce « projet Cyborg » vise à intégrer un bio-incubateur de huit start-up spécialisées dans les biotechnologies Emercell, Medxcell, Ingraalys, Stemgenomix, Seqone, Spotalab, Bauerfeind et Histide. Cette première phase d’extension représente un investissement de 1 500 000 € de travaux.
A cette construction de locaux sera associée, dans une deuxième phase dont la mise en service est prévue pour 2020, une plateforme de transposition et de production de premier niveau de biothérapies de médicaments de thérapie innovante (MTI). L’objectif : faire converger les expertises des différents acteurs de la recherche et de l’innovation en santé (chercheurs, médecins, entrepreneurs). Ce plateau médico-technique permettra de tester de nouvelles biothérapies reposant sur des cellules souches et des immunothérapies par anticorps pour faire bénéficier les patients atteints de maladies chroniques des traitements les plus innovants.
Un pacte métropolitain d’innovation
Au total, 800m² de nouveaux locaux seront créés pour un investissement de 4 millions d’euros, cofinancées par l’Etat, la Métropole de Montpellier et le CHU de Montpellier, dans le cadre du Pacte Métropolitain d’Innovation signé en janvier 2017 et dédié au secteur de la santé. « Montpellier est une place forte de la recherche et de la santé dont les atouts et l’expertise dans ces domaines ne sont plus à prouver. Le projet innovant “Montpellier Capital Santé”, retenu par l’Etat, offre à notre territoire un nouveau levier de développement pour le secteur de la santé. Tous les acteurs doivent pouvoir en bénéficier, à commencer par les acteurs de la recherche et de l’innovation en santé qui jouent un rôle fondamental dans le bien-être des Montpelliérains et la préservation de leur capital santé », précise Philippe Saurel, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole dans un communiqué.