L’assemblée générale des 430 salariés actionnaires de Nice-Matin réunie le 10 mai dernier a choisi le belge Nethys pour entrer au capital de la SCIC en écartant les trois autres offres. L’ambition de Nethys avec cette prise de participation est de recomposer un grand groupe de presse sur le Sud Est de la France officialise le communiqué. Nethys a également, depuis mi 2015, des participations dans le Groupe La Provence, propriétaire du journal éponyme et de Corse-Matin.
La réapparition du grand groupe de presse du Sud-Est de la France
Le communiqué de Nice-Matin parle de Nethys comme acteur du « redéploiement ainsi qu’à l’expansion, en région PACA, d’un grand groupe de presse disposant d’une histoire et d’une forte notoriété. » Effectivement, historiquement, La Provence Var-Matin, Nice-Matin et Corse Matin étaient regroupés dans le même groupe. Le Groupe Hachette-Filipacchi d’abord à la fin des années 90, puis sous la houlette du Groupe Hersant Media entre 2007 et 2013 avant le rachat de La Provence par Bernard Tapie.
Nethys majoritaire à terme dans Nice-Matin
Selon l’AFP, « Nethys mettra sur la table 12 millions d’euros, dont 10 millions comptants ». A terme, Nethys « émet l’hypothèse […] d’être majoritaire à 51% en 2018 a précisé Jean-François Roubaud, président du Conseil de surveillance de Nice-Matin. » Un scénario qui doit être confirmé avant l’été et représenterait un investissement total de 15,1 millions d’euros en deux ans. Jean-François Roubaud, en première ligne lors de la lutte pour le sauvetage de l’entreprise en 2014 se dit « satisfait d’avoir trouvé un partenaire solide » pour accompagner le développement de Nice-Matin rapporte l’AFP.
Nethys a déjà un pied dans la presse du Sud de la France depuis mi 2015 et son entrée au capital de La Provence à hauteur de 11%. Les bruits de couloir insistants voudraient que le belge monte progressivement pour atteindre 49% du capital en 2016 dans l’entreprise de Bernard Tapie.
L’avantage de la constitution d’un groupe de presse de cette taille est évidement les économies d’échelle avec des collaborations entre les rédactions et la taille de la zone de couverture qui permettraient à la régie publicitaire de proposer des nouvelles offres.
De nouvelles économies
Même si le groupe affirme avoir réalisé un exercice à l’équilibre en 2015, selon Les Echos, Nice-Matin avait « besoin de moyens financiers supplémentaires en prévision de l’arrivée à échéance de certaines créances. Il va falloir rembourser dans les prochains mois un prêt de 2 millions d’euros à la région, régler des dettes sociales pour lesquelles avait été obtenu un moratoire et financer un nouveau de plan de départs d’une centaine de personnes programmé sur trois ans, le tout pour près de 8 millions d’euros. »
Pour ce qui est des motivations, le groupe de presse belge pourrait jouer une bataille hors de ses frontières avec Rossel, déjà bien implanté en France avec 20 Minutes et des titres de PQR dans l’Est (lire l’article des Echos sur les motivations de Nethys).
L’assemblée générale des 430 salariés actionnaires de Nice-Matin réunie le 10 mai dernier a choisi le belge Nethys pour entrer au capital de la SCIC en écartant les trois autres offres. L’ambition de Nethys avec cette prise de participation est de recomposer un grand groupe de presse sur le Sud Est de la France officialise le communiqué. Nethys a également, depuis mi 2015, des participations dans le Groupe La Provence, propriétaire du journal éponyme et de Corse-Matin.
La réapparition du grand groupe de presse du Sud-Est de la France
Le communiqué de Nice-Matin parle de Nethys comme acteur du « redéploiement ainsi qu’à l’expansion, en région PACA, d’un grand groupe de presse disposant d’une histoire et d’une forte notoriété. » Effectivement, historiquement, La Provence Var-Matin, Nice-Matin et Corse Matin étaient regroupés dans le même groupe. Le Groupe Hachette-Filipacchi d’abord à la fin des années 90, puis sous la houlette du Groupe Hersant Media entre 2007 et 2013 avant le rachat de La Provence par Bernard Tapie.
Nethys majoritaire à terme dans Nice-Matin
Selon l’AFP, « Nethys mettra sur la table 12 millions d’euros, dont 10 millions comptants ». A terme, Nethys « émet l’hypothèse […] d’être majoritaire à 51% en 2018 a précisé Jean-François Roubaud, président du Conseil de surveillance de Nice-Matin. » Un scénario qui doit être confirmé avant l’été et représenterait un investissement total de 15,1 millions d’euros en deux ans. Jean-François Roubaud, en première ligne lors de la lutte pour le sauvetage de l’entreprise en 2014 se dit « satisfait d’avoir trouvé un partenaire solide » pour accompagner le développement de Nice-Matin rapporte l’AFP.
Nethys a déjà un pied dans la presse du Sud de la France depuis mi 2015 et son entrée au capital de La Provence à hauteur de 11%. Les bruits de couloir insistants voudraient que le belge monte progressivement pour atteindre 49% du capital en 2016 dans l’entreprise de Bernard Tapie.
L’avantage de la constitution d’un groupe de presse de cette taille est évidement les économies d’échelle avec des collaborations entre les rédactions et la taille de la zone de couverture qui permettraient à la régie publicitaire de proposer des nouvelles offres.
De nouvelles économies
Même si le groupe affirme avoir réalisé un exercice à l’équilibre en 2015, selon Les Echos, Nice-Matin avait « besoin de moyens financiers supplémentaires en prévision de l’arrivée à échéance de certaines créances. Il va falloir rembourser dans les prochains mois un prêt de 2 millions d’euros à la région, régler des dettes sociales pour lesquelles avait été obtenu un moratoire et financer un nouveau de plan de départs d’une centaine de personnes programmé sur trois ans, le tout pour près de 8 millions d’euros. »
Pour ce qui est des motivations, le groupe de presse belge pourrait jouer une bataille hors de ses frontières avec Rossel, déjà bien implanté en France avec 20 Minutes et des titres de PQR dans l’Est (lire l’article des Echos sur les motivations de Nethys).