Une action coordonnée des services la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), de la gendarmerie maritime, de l’Agence française de la biodiversité, avec le concours de la Direction interrégionale des routes Méditerranée (DIRMED), a permis une opération de contrôle à Port-Saint-Louis-du-Rhône, à proximité de l’étang Napoléon. Son but : lutter contre le braconnage et la pêche illicite de l’anguille, espèce protégée et réglementée.
L’opération, qui a eu lieu à la fin du mois de juin, et qui a mobilisé une vingtaine de fonctionnaires et militaires, a permis de sortir de l’eau 19 filets de type verveux non marqués. Ces filets non-spécifiques à la pêche de l’anguille ont été saisis par les agents de contrôle. « En l’absence de marquage, le propriétaire du filet ne peut être identifié et les services de contrôle ne peuvent donc savoir si l’engin de pêche a été posé par un professionnel ou par un braconnier », explique la Préfecture.
Une négligence qui peut coûter cher. Un procès verbal d’infraction a ainsi été dressé contre un pêcheur professionnel qui n’avait pas marqué son « engin » de pêche comme le prévoit la réglementation. Le contrevenant risque jusqu’à 22 500 euros d’amendes en plus d’éventuelle sanction administrative et la destruction du matériel de pêche.