Dans une trentaine de villes, les recherches du cabinet Asterès ont porté sur le partage du logement et le co-voiturage, ainsi que sur les ventes de biens ou de services entre particuliers.
Si la cité d’Aix se classe globalement cinquième ville en France de cette économie du partage, elle est première pour le co-voiturage. Moins partageuse, semble-t-il, Marseille figure en dernière place de cette hiérarchie. Tout en haut en revanche, et comme l’année dernière pour cette première analyse comparative, la ville de Bordeaux. Suivie sur le podium de Lille et Lyon, alors que Toulon occupe la huitième position.
Comment est calculé l’indice urbain du partage ?
> L’indice est décomposé en cinq sous-classements : la vente de biens entre particuliers, les services entre particuliers, le partage de logement, le covoiturage et, une nouveauté 2017, la location d’objets entre particuliers.
> Pour mesurer le développement de ces segments de l’économie du partage, l’équipe d’Asterès a mesuré l’implantation de huit plateformes dans les territoires: Airbnb, Blablacar, LeBonCoin, Ouicar, Zilok, e-Loue, Allovoisins et Stootie.
> Principale leçon de l’indice 2017, l’intégration de la location fait progresser Paris et Lyon qui passent respectivement de la 18e à la 3e place et de la 14e à la 4e place.
> Les villes moyennes sont particulièrement bien placées pour le co-voiturage (Aix-en-Provence, Tours et Clermont-Ferrand en tête) et pour la vente d’objets (Amiens, Reims et Tours constituent le podium).
> La diversité des classements selon les segments révèle une leçon centrale : les plateformes sont implantées selon les besoins des teritoires et répondent à unmanque de l’économie « classique. » Source Asterès.
Une autre enquête, menée par la compagnie d’assurance Macif, cette fois dans le domaine associatif, révèle que chaque année en Provence, Alpes et Côte d’azur se créent 6 500 associations. Soit plus d’une vingtaine par jour. Ces organisations rassemblent au total plus d’un million de bénévoles, dont une bonne moitié se montrerait régulièrement active. Ces indicateurs situent Paca au quatrième rang des régions en ce qui concerne le dynamisme de la vie associative.
REPERES :
L’étude complète d’Asterès :
Asterès – Indice urbain du partage – 2017
Liens utiles :
www.asteres.fr
www.diffuz.com