Le vendredi 20 novembre dernier, le tribunal de commerce a choisi de retenir l’offre de reprise du transporteur Patrick Rocca pour la SNCM. « Depuis le début de la procédure de redressement judiciaire (novembre 2014), il était essentiel d’obtenir des garanties de la part des institutions européennes concernant 440 millions d’euros d’amendes européennes qui pesaient très lourdement sur les perspectives de reprise, et c’est dans cet esprit que j’étais intervenu plusieurs fois auprès de la Commission » observe le député européen (Les Républicains) dans un communiqué diffusé jeudi 26 novembre.
« Dès le lendemain de la décision du tribunal de Commerce, le 21 novembre, en tant que député européen membre de la Commission Transports, j’ai naturellement saisi la Commission européenne en la personne de Madame Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence en charge de ce dossier. En effet, il est désormais essentiel pour la poursuite la plus sereine possible du futur plan social lié à la reprise que la Commission européenne valide définitivement ce processus de reprise. »
« Désinvolture et légèreté »
Et de dénoncer la réaction selon lui tardive du gouvernement : « Il est parfaitement inacceptable et scandaleux que le gouvernement français ait attendu le mercredi 25 novembre, soit cinq jours après la décision, pour communiquer ses attentes à la Commission. Principal interlocuteur de l’exécutif européen, Monsieur le Ministre des Transports Alain Vidalies a une nouvelle fois fait la preuve de la désinvolture et de la légèreté avec lesquelles le gouvernement gère ce dossier depuis le déclenchement de la procédure. »
(Photo archives Gomet’)