Vendredi 23 août à 14h s’ouvre à la faculté de lettres d’Aix-en-Provence l’université d’été du Parti communiste français. Au moment où le pays basque et Macron accueillent Johnson le Britannique, Trump l’Américain et Merkel l’Allemande pour «combattre les inégalités» ! Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel (député du Nord)) s’exprimera samedi à midi. A 19h, ce même jour, ont été conviés les représentants des Insoumis, les écologistes et socialistes, ainsi que les amis d’Hamon.
A l’initiative de la fédération communiste des Bouches-du-Rhône, la soirée sera festive. Jusqu’à la clôture de mi-journée le dimanche 25, de multiples échanges, ateliers et débats sont prévus. Le millier de participants attendus s’intéresseront aux analyses de la révolte des gilets jaunes, comme aux défis écologiques ou aux exigences paritaires du féminisme. Il sera aussi question du Soudan et de l’Algérie, des vaccins ou de la bonne façon de rédiger un tract.
Les municipales en ligne de mire
Ces universitaires d’un week-end estival ne reliront pas que Marx, mais aussi Spinoza et Pascal… Apollinaire et Courbet les accompagneront vendredi soir au musée Granet.
Affichant 120 000 adhérents, le parti communiste espère en recruter 7 000 de plus, en préparant les élections municipales de l’an prochain. Il compte encore 11 députés, et d’Arles à Martigues en passant par Aubervilliers, environ 700 maires, parmi 7 000 élus.