Le projet Rhônavel’eau, mené conjointement par le CNRS de Lyon et l’IRSTEA de Montpellier (institut spécialisé en recherche environnementale concentrée sur l’eau, les écotechnologies et l’aménagement des territoires) a pour but de mesurer l’évolution de l’image de la vélo route ViaRhôna. Les chercheurs se lancent dans une course contre la montre pour diversifier le profil des sondés avant la clôture de l’enquête, le 30 septembre 2019.
Cette route améliore-t-elle l’image du Rhône ? Telle est la question que se posent les chercheurs rhodaniens dans le cadre de l’étude Rhônavel’eau. En ligne depuis le 28 juin 2019, le questionnaire a recueilli à ce jour « près de 200 participations exploitables », d’après le communiqué officiel. L’objectif : évaluer les évolutions en terme de représentations, d’images et de valeurs accordées au Rhône et sonder les critères de choix des usagers, tels que le type de voie cyclable, la nature des services et la qualité des paysages…
Ce projet de recherche qui associe chercheurs et membres du Plan Rhône, s’inscrit dans une démarche plus globale de collaboration entre monde scientifique et aménageurs, impulsée depuis les années 2000 autour du Rhône. Une première enquête datant de 2017 avait déjà permis de dresser des premières conclusions positives sur les tronçons Belley/Groslée, Vienne/Sablons et Rochemaure/Bourg-Saint-Andéol, explique un communiqué des opérateurs. Ainsi, il en est ressorti que ces itinéraires permettent aux usagers de redécouvrir les aspects naturels et paysagers de la zone.
Une mise en valeur du territoire à vélo
La route cyclable longue de 815 km s’étend du lac Léman jusqu’aux plages de la Méditerranée, au fil du Rhône. Elle traverse des sites touristiques emblématiques, mettant en avant le patrimoine gastronomique, historique et naturel du territoire. Les cyclotouristes ou ceux empruntant un autre mode de transport (marche, trottinette, rollers, fauteuil roulant…) ont le choix entre différents aspects du patrimoine local, entre autres vignobles, champs de lavande ou d’oliviers et villages médiévaux.
Le conseil régional Sud dispose d’un fonds spécifique de 4,6 millions d’euros visant à favoriser l’intermodalité, la mise en place d’axes structurants pour la mobilité du quotidien et l’accélération du développement économique des territoires traversés par la ViaRhôna. Le Conseil Départemental et la Métropole sont par ailleurs mobilisés avec un plan de 60 millions d’euros pour développer le réseau cyclable en Provence. Go !
Liens utiles :
> Le questionnaire est disponible à l’adresse suivante : https://sondage.irstea.fr/rhonaveleau/
> L’actualité du vélo dans les archives de Gomet’.