Attention ! Plus que quelques heures pour s’envoyer en l’air sans faire sauter vos bourses… Jusqu’à minuit ce jeudi 22 janvier, cent mille sièges à 19,99 euros sont à garnir chez Ryanair au départ de Marseille, pour les mois de février,mars et avril. C’est le cadeau de ce transporteur venu fêter son trentième anniversaire à Marignane, et ses dix millions de clients méridionaux.
Au cours de l’été prochain, la société irlandaise assurera 34 liaisons régulières, renforçant tout spécialement ses vols vers Agadir et Marrakech, Porto et Fez, Rome ou Bruxelles. Chaque semaine 128 aller-retour desservent une trentaine de pays, de la Pologne aux Açores, du Danemark à la Grèce. L’avion est obligatoirement un Boeing, car l’appareil européen Airbus est jugé trop coûteux.
5 clics
Tout en cherchant à améliorer son site Web, Ryanair veut enrichir son offre en direction des familles et des hommes d’affaires. En cinq clics de souris, chacun doit pouvoir trouver une place, le tarif moyen s’élevant à 46€, le plus bas de tout le vieux continent. Il est désormais possible d’embarquer avec deux bagages à main, sans dépasser les 10 kilos, ou 20 en soute. La firme souligne être l’une de celles qui égare le moins de valises. Depuis l’invention de cette aviation à bas prix, il y a trente ans, le lait ou le pain ont augmenté de plus de 300%. En revanche, le siège d’avion a connu une chute en valeur de 90% sur la même période.
830 millions de bénéfice
Les successeurs de l’Irlandais Tom Ryan ont réalisé l’an dernier 830 millions d’euros de profit. La condamnation les sanctionnant pour non respect des lois françaises du travail ne leur a coûté que huit millions de dommages et intérêts, et ils attendent maintenant une décision de la Cour de Cassation. Éventuellement, au-delà, ils sont prêts à saisir les juridictions européennes.
L’avionneur a calculé qu’en recourant à ses services, le client provençal aurait économisé quelques onze milliards sur l’ensemble de ses trajets, grâce à l’existence du “low cost”. Si les règles s’assouplissaient, à l’instar de la flexibilité dérégulée en Europe, Ryanair pourrait envisager de disposer d’une base marseillaise, comme il en existe dans une douzaine d’autres pays de l’union.
Avec 1600 lignes proposées, le voyagiste assurera cette année encore plus d’un demi-million de déplacements à tarif réduit…tout comme les prestations offertes à bord. Autrement dit, chaque envol ne coûte au passager que quelques dizaines d’euros. Mais rapporte à l’entreprise, et à ses actionnaires, un million et demi ! Et ça, c’était avant la spectaculaire baisse du prix du baril de kérosène.