Les Villages Clubs du Soleil rayonnent sur le web et à l’international

Les Villages Clubs du Soleil affichent un chiffre d’affaires de plus 66 millions en 2018 et annoncent une phase de consolidation pour les deux années à venir. A partir de 2021, le groupe relancera les acquisitions avec deux nouveaux établissements avant 2023. 

Après une période de gros investissements, 45 millions d’euros entre 2014 et 2018, le groupe de tourisme marseillais aborde une nouvelle phase de consolidation. « Nous avons réorganisé et renforcé considérablement nos forces commerciales pour optimiser le taux de remplissage de nos établissements », explique Jérôme Pasquet, le nouveau président des Villages Clubs du Soleil qui a succédé à Alex Nicola au début de l’année. Le dirigeant a présenté les résultats du dernier exercice qui s’étend du 31 octobre 2017 au 31 octobre 2018 la semaine dernière. Avec un chiffre d’affaires de 66,4 millions d’euros, les Villages Clubs du Soleil continue de grandir avec une croissance de 45 % sur les quatre dernières années. « Et nous poursuivrons sur cette lancée avec un objectif de 70 millions d’euros pour 2019 », annonce Jérôme Pasquet. Il devrait clore la saison hivernale en cours avec une nouvelle hausse de plus de 8 % de son activité à 50 millions d’euros sur les établissements de montagne qui représentent la grande majorité de son offre. Moins importante avec quatre résidences au bord de la mer, l’été devrait connaître aussi une belle progression avec une prévision de 20 millions d’euros de chiffre, en hausse de plus de 5 %. L’année en cours va donc confirmer l’élan du groupe mais sans acquisitions prévues avant deux ans.

Une chasse aux clients en ligne et à l’étranger

Fort de dix-huit établissements (13 à la montagne, 4 en bord de mer et un en centre-ville de Marseille), Les Villages Clubs du Soleil vont consacrer les deux prochaines années au remplissage de leur parc existant. Pour y parvenir, le groupe compte notamment sur le e-commerce. Les ventes en lignes ont augmenté de 33 % sur la saison hivernale 2018/2019. L’entreprise a misé gros sur le digital avec un nouvel outil CRM et le recrutement de plusieurs dizaines de commerciaux spécialisés dans le web. Auparavant, les forces commerciales étaient composées d’une quinzaine de postes en CDD et ils sont depuis le mois de novembre dernier, une cinquantaine à temps plein. Le web représente désormais 25 % des ventes du groupe.

Le deuxième axe choisit est le développement de la clientèle étrangère. Actuellement, les Villages Clubs du Soleil accueillent essentiellement des français et des belges mais d’autres nationalités commencent à les rejoindre. Le groupe a notamment trouvé des distributeurs pour le Royaume-Uni, le Brésil et l’Allemagne. Tandis que « des discussions sont en cours pour la Russie et la Chine », explique Jérôme Pasquet. Aujourd’hui, l’international représente un peu mois de 10 millions de chiffre d’affaires et le groupe espère atteindre les 11 millions en 2020. Sur Marseille, notamment, la clientèle s’internationalise depuis que le club est présent sur les plate-formes Booking et Expedia.

Sur son village urbain de la Belle-de-Mai à Marseille, la société souhaite également attirer une clientèle plus business. Elle veut profiter de l’engouement des congressistes pour la ville et a développé sa propre offre de séminaires pour séduire les entreprises. Alors qu’elle ne représentait que 118 000 euros en 2018, la clientèle affaires devrait réaliser un chiffre de 300 000 euros en 2019 à Marseille. Au total pour le groupe, le chiffre annoncé cet année doit atteindre les 500 000 euros.

Deux acquisitions programmées en 2021 et 2022

Une fois les deux années de consolidation passées, les Villages Clubs du Soleil repartiront en conquête de nouveaux établissements dès 2021. L’objectif est d’en acheter au moins deux d’ici 2022 avec en priorité la montagne, puis la mer et enfin l’urbain si une opportunité se présente. D’ailleurs, le groupe est toujours à la recherche d’une potentielle opération de croissance externe « sur un groupe aux activités complémentaires aux nôtres et de taille un peu plus réduite », précise Jérôme Pasquet.