Le dernier conseil municipal d’Aix-en-Provence s’est réuni lundi 1er février. Celui-ci était largement consacré à l’aménagement de l’espace public. Au programme : les travaux de la place des prêcheurs, la défense des commerçants du centre-ville et la possibilité d’un nouveau musée.
La Place des Prêcheurs en travaux
A l’occasion d’une délibération concernant la fiche opérationnelle d’importants travaux sur la place des Prêcheurs (photo) et plusieurs rues adjacentes (dont la rue Thiers) prévus à partir du 04 juillet prochain, Charlotte de Busschère, conseillère municipale du groupe Démocratie Pour Aix est intervenue pour demander : « un moratoire des travaux pendant tout l’été, et la mise en place un comité de concertation officiel avec les représentants des habitants de la ville, les représentants des commerçants de proximité, les représentants des restaurateurs, les représentants des forains, les professions libérales en activité sur ce site et les représentants de la justice. »
Les commerces aixois contre la métropole
«Pour moi les commerçants du centre-ville, c’est une pépite. Et si je me bats contre la métropole, c’est aussi parce que les 10% d’augmentation d’impôts pour les petites et moyennes entreprises risquent d’être fatals» affirme Maryse Joissains, déterminée. L’adjoint en charge des commerçants, M. Grossi ajoute que «dans le cadre de la métropole, des financements seront demandés pour les commerçants à la chambre de commerce».
Concernant l’installation de commerces sur l’espace public, , conseiller municipal d’opposition et président du groupe Démocratie Pour Aix souligne les différences de tarifs en ce qui concerne l’occupation de l’espace public pour les commerçants selon qu’il s’agit d’une terrasse de café ou d’un kiosque à fleurs. Si Alexandre Gallese se prononce en parlant de la situation contre le « matraquage fiscal », Maryse Joissains se montre plus conciliante : « Votre question permettra peut-être de revoir entièrement le dispositif».
Un nouveau musée pour Aix ?
Dans le cadre des travaux qui vont avoir lieu sur la place des Prêcheurs, Madame le maire indique que «le collège des prêcheurs a plusieurs devenirs. Nous pouvons avoir un musée prestigieux, il y a 70 chances sur 100». Il s’agirait alors d’un musée entièrement privé, pour lequel la ville négocierait «des tarifs pour les publics les plus fragiles» confesse Maryse Joissains. Actuellement, rien n’est certain. Mais des négociations ont lieu entre un programme privé et la communication du musée Granet selon Madame le maire. Néanmoins, si le projet de musée n’aboutit pas, le collège des Prêcheurs pourrait être requalifié dans le cadre d’un projet piloté soit par l’archevêché, soit par la maison de l’avocat. La réponse définitive sera donnée d’ici deux mois.