A l’occasion du 40e anniversaire de son arrivée à Rousset lundi 16 septembre, STMicroelectronics a annoncé le lancement d’une nouvelle filière de formation dédiée aux métiers de l’électronique. Concrètement, elle va se traduire par la création d’un nouveau campus sur le site Georges Charpak de l’écoles des Mines de Saint-Etienne à Gardanne. « Nous allons construire sur place une salle blanche de 400 mètres carrés pour apprendre à travailler sur des puces électroniques dans les conditions du réel », explique à Gomet’ Yan Pataki, le directeur des ressources humaines de STMicroelectronics à Rousset. L’entreprise travaille également sur le développement d’un « jumeau numérique » de cette salle blanche, c’est-à-dire une version virtuelle qui permet de fabriquer des microcontrôleurs sur ordinateur. « Grâce à elle, on pourra former des gens à distance dans toute la France. Notre ambition est de devenir un véritable centre d’excellence pour la microélectronique bien au-delà des frontières régionales », avance le DRH.
La troisième branche du campus des métiers de l’industrie du futur
Après l’énergie et l’aéronautique, la microélectronique sera en fait le troisième volet du campus des métiers et des qualifications de « l’Industrie du futur » porté par la Région Provence-Alpes Côte d’Azur. STMicroelectronics s’est également associé avec l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) Alpes-Méditerranée, le pôle de compétitivité SCS (Solutions Communicantes Sécurisées) et le Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse. Financièrement, « on mobilise les partenaires publics et privés. STMicroelectronics y consacre lui-même une certaine enveloppe mais je préfère ne pas donner de montant », répond Yan Pataki.
Le futur campus accueillera des publics de tous âges. Les lycéens seront sensibilisés à l’électronique grâce à la carte de programmation STM32 développée par STMicroelectronics. Les étudiants post-bac comme les ingénieurs y apprendront la fabrication et les process ; tandis que les salariés de l’entreprise pourront également l’utiliser pour la formation continue. Parmi les points forts de l’établissement, l’intelligence artificielle et le design analogique seront deux nouveaux sujets clés introduits dans les cursus de niveau Bac + 5. « Nos puces électroniques doivent supporter la puissance des nouvelles intelligences artificielles. Cela impose une nouvelle manière de penser la conception des mcirocontroleurs », explique Yan Pataki.
STMIcroelectronics emploie 2 800 salariés à Rousset dont 1 300 ingénieurs. Les effectifs sont « globalement stable, avec une légère croissance, mais on souhaite surtout monter en compétences », indique le DRH du site. Cette année, le groupe devrait donc recruter une centaine de personnes localement avec les deux-tiers des postes ciblant des ingénieurs. Avec le nouveau campus, il compte bien susciter de nouvelles vocations car « le marché est pénurique. Tous les cadres du secteur sont déjà en poste. C’est difficile de recruter », avoue Yan Pataki.
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