Christophe Alévêque et sa célèbre Fête de la dette débarquent à Marseille, le 2 juin au théâtre Toursky. La présentation du spectacle était l’occasion d’en savoir plus sur cette soirée, mais surtout de recueillir son point de vue sur la dernière campagne présidentielle.
« Ce n’est pas une fête militante, ni une soirée engagée, c’est surtout l’occasion de faire la fête » déclame Christophe Alévêque à tous les suspicieux. Pour la première fois de sa courte histoire, la soirée de vulgarisation économique, mais surtout d’humour, se délocalise en province. Marseille en est l’heureuse élue, au plus grand plaisir de nos zygomatiques.
Cette année, le show s’annonce d’envergure avec la participation de Patrick Bosso : « Mon rôle est d’ouvrir le bal, et faire la fête ». Le loufoque magicien Eric Antoine sera, quant à lui, chargé de faire disparaître la dette. « Je ne suis pas un magicien, je suis un escroc, mais honnête car je vous le dis. Donc la disparition de la dette se fera comme un illusionniste », précise-t-il. De la magie, de l’humour et de la musique avec le Massilia Blues Band, rien n’a été oublié, pas même les associations caritatives puisque tous les bénéfices iront au Secours populaire. Et Christophe Alévêque de préciser : « En attendant un miracle macronien, les pauvres ont encore besoin d’aide ». Le ton est lancé, les oreilles des politiques de tous bords risquent de siffler pendant quelques heures en ce début juin.
Le programme s’annonce riche. « Il y aura une conférence, avec des économistes, où j’explique de façon objective et simple ce qu’est la dette. Combien on doit, à qui on doit… puis un économiste viendra expliquer une méthode pour échanger de l’argent sans que des personnes se sucrent au passage. » Pop Finance se chargera de décrypter et faire partager cette astuce aux spectateurs. Depuis 2014, l’association marseillaise s’évertue à travers son activité à sensibiliser le grand public mais aussi les professionnels à l’alternative que représente le financement participatif. Propulsé sous les feux de la rampe par My Major Compagny, le crowdfunding séduit de plus en plus d’adepte pour atteindre « 200 millions de financement en 2016. On est très loin des milliards des banques. L’objectif n’est pas la quantité mais la qualité. Tout d’abord ce système permet de faire éclore des projets que les banques ne financent pas comme les sociétés de services ou l’innovation, de plus cela offre une dimension marketing. Les financeurs sont aussi les futurs clients et prescripteurs » lance Patrick Le Camus, fondateur de Pop Finance. Malgré ce titre peu reluisant, cette soirée devrait être festive informative et arrosée, avec l’excuse de soutenir une bonne cause.
Informations pratiques
> vendredi 2 juin à 19h30
> théâtre Toursky – 16 passage Léo Ferré, Marseille 3e
> tarif spectacle + bal : 22 € (tarif spécial RSA, RMI, bénéficiaire du SPF 18 €)
> renseignements et réservations : Tél. 04 91 02 58 35
> parking surveillé : 4 €