Après trois ans d’activité, la société marseillaise « agenda-journalistes » a été mise en liquidation judiciaire par le Tribunal de commerce de Marseille. Malgré le succès rencontré auprès de nombreuses rédactions françaises, la plateforme, qui faisait le lien entre communicants et journalistes, n’a pas réussi à convaincre ses investisseurs de remettre la main à la poche à un moment crucial. Une grande déception pour les 3 800 journalistes inscrits, dont plus de 1 500 l’utilisaient régulièrement. Olivier Martocq, représentant du comité éditorial d’agenda-journalistes est revenu pour GoMet Media sur cette aventure, mais aussi sur l’avenir de ce projet.
Un retard de livraison à l’origine des difficultés
A l’origine des difficultés, un retard de livraison de la nouvelle plateforme qui devait permettre aux communicants de payer directement en ligne. Prévue pour septembre dernier, elle n’a été mise en place qu’en décembre et opérationnelle en janvier 2017… Des mois précieux pendant lesquels un besoin de liquidités de 300 000 euros n’a pu être comblé, les investisseurs ayant refusé de remettre au pot. Au plus fort de son activité, la start-up a employé jusqu’à 14 personnes. Selon Olivier Martocq, de grands groupes comme l’AFP et Radio France pourraient être intéressés par le savoir-faire développé par la start-up. L’investissement nécessaire est estimé à 400 000 euros par an.