« 82% des TPE/PME sont à l’arrêt aujourd’hui ou quasi à l’arrêt, je prédis un tsunami économique après cette terrible crise sanitaire, je demande au gouvernement de prendre des mesures encore plus fortes », interpelle Alain Gargani, le président de la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur dans un communiqué diffusé jeudi 2 avril.
« La CPME est mobilisée pour agir tant auprès des pouvoirs publics qu’auprès de ses adhérents et relayer les demandes, faire des propositions et accompagner les entreprises au quotidien. (…) Notre dernière intervention auprès de Bruno Lemaire a permis de ramener à 50% la perte de CA pour être éligible au Fonds de solidarité » affirme le syndicat.
« Il faut que le gouvernement annule les charges »
La CPME considère que les mesures proposées par le gouvernement vont dans le bon sens, mais ne sont pas suffisantes. « Le chiffre d’affaire perdu par les entreprises ne sera jamais récupéré. Un simple report ne suffira pas, il faut que le gouvernement annule les charges qui incombent aux entreprises dans cette période difficile. » En outre le syndicat demande que les « TNS » (travailleurs non salariés) que sont les gérants majoritaires, professions libérales, bénéficient d’une « indemnité de perte de salaires » correspondant à un mois de revenu.
Cette indemnité serait imputable aux régimes sociaux auxquels les travailleurs indépendants cotisent spécifiquement (CPSTI, ex RSI). Le coût ne serait imputable ni à la collectivité ni à l’état. Enfin la CPME demande que soit décrété un « état de catastrophe sanitaire » permettant, en complément de l’état de catastrophe naturelle, aux entreprises concernées de faire jouer leur assurance « perte d’exploitation » ou que les assureurs prennent directement en charge cette perte pour les TPE/PME.
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