Né à Marseille en 1940, cet architecte mène une double vie : il bâtit et il peint. Dès l’âge de 14 ans, ses premières œuvres s’exposent rue de Rome et de Paradis. En 1967, il obtient son diplôme et fondera Marseille Architecture Partenaires.
Aujourd’hui installée place Sadi Carnot (entre le Vieux-Port et la Joliette, dans le deuxième arrondissement), cette agence regroupe une soixantaine de personnes, elle est l’une des 20 plus grandes de France.
Du 1 au 12 avril, les toiles colorées de François Guy seront visibles Galerie Stammegna, 22 rue Edmond Rostand, dans le 6ème (vernissage ce jeudi 31 mars à partir de 18h). Puis aux Baux de Provence, hôtel Manville, du 6 au 22 mai. Enfin du 12 au 26 septembre prochain, le Château de la Buzine accueillera une rétrospective globale de ce créateur.
Essence du réel
Face au spectacle de la nature qui le fascine, cet artiste s’efforce de restituer l’émotion qui l’envahit et la lumière qui l’éblouit. Il dit chercher la structure, l’essentiel du réel, ce qui le rend immuable. Et au plus profond, il tente de percer le mystère éternel de la beauté. Notre fameuse consœur Edmée Santy qualifiait ce peintre d’ « apprenti sorcier de son propre rêve. »
Troquant le pinceau pour l’équerre, Francois Guy signe le siège marseillais de l’Assistance publique, l’hôpital de Perpignan ou le lycée francais de Milan, et l’école française d’Alger. A Aix, l’agence MAP a réalisé la maison des sciences de l’homme. A Agadir, au Maroc, le CHU. C’est aussi ce cabinet qui édifiera 80 logements et commerces sur l’îlot Korsec, au coeur du quartier Belsunce, pour 8 millions d’euros.
Lien utile :
www.francois-guy-peinture.com