« Moi, Patrick Boré, Maire de la Ciotat, accompagné des membres de la majorité municipale et du député, Bernard Deflesselles, j’en appelle aujourd’hui au ministre de l’Intérieur et aux plus hautes autorités de l’Etat. » Le maire LR de La Ciotat a invité la presse lundi 28 décembre, dans sa mairie pour venir constater sur place les traces de tirs sur les portes vitrées de la mairie et pour entendre son appel solennel à l’Etat.
Et dans un communiqué posté sur le site de la mairie et sur la page Facebook du maire, Patrick Boré rappelle la gravité des faits : « Vendredi 18 décembre, alors que je présidais mon conseil municipal, deux hommes casqués sont venus à mon domicile, dans la soirée, menacer mon épouse de mort. Le surlendemain, deux hommes ont tiré à la chevrotine sur la façade du domicile et le véhicule de l’un de mes adjoints. La nuit dernière encore, deux hommes descendant d’une voiture ont tiré à plusieurs reprises sur la façade et jusque sur les vitres des bureaux et la porte de notre Hôtel de ville… »
Et le maire de La Ciotat, également vice-président du conseil départemental des Bouches-du-Rhône de lancer : « Jusqu’à quand va-t-on accepter l’inacceptable, qui constitue, au-delà de nos personnes, une attaque contre la démocratie ? Jusqu’à quand l’Etat de droit va-t-il tolérer ces actes de terrorisme intérieur avant que ne se dressent, demain à la Ciotat, comme c’est déjà le cas dans d’autres villes de notre pays en ce moment même, une dangereuse ”justice populaire” et toutes ses dérives potentielles ? »
Cela ne peut et cela ne doit pas durer
Patrick Boré « en appelle aux plus hauts représentants de l’Etat pour qu’ils déploient tous les moyens dont disposent la police et la justice pour interpeler les auteurs de ces menaces de mort et fassent rétablir ainsi la paix civile. Nous savons que des pistes sérieuses sont explorées par l’enquête en cours. Il est grand temps qu’elles se traduisent par des résultats et des actes concrets. Il ne doit pas y avoir de trêve des confiseurs pour l’Etat de droit. »
Présent lors de la conférence de presse Bernard Deflesselles a également invité l’Etat et les enquêteurs à aller plus vite : « Nous voulons des résultats. Cela n’a que trop duré. Les faits sont extrêmement graves. »
(Photo Une archives Gomet’/JFE)