Après plus de trois mois de négociations tendues, les salariés ont finalement approuvé lundi 23 avril les conditions du plan social proposé par la direction de Gemalto. Les syndicats CFE-CGC, Unsa, FO et CFDT ont apposé leur signature sur le document, seule la CGT s’est abstenue. Mais cela suffit pour entériner le texte.
28 suppressions de postes en moins
Les représentants de salariés se félicitent d’avoir limiter la casse sur le plan de départ qui prévoyait 288 postes en moins à l’origine. Finalement, ils ont réussi à en sauver 28 et obtenu des avancées significatives sur les conditions de départ. Pour les retraites anticipées, la direction accepte de prendre en charge jusqu’à 24 mois de salaire à taux plein. Pour les départs volontaires, les salariés souhaitant quitter l’entreprise pourront bénéficier d’une prime allant jusqu’à 100 000 euros. Enfin, la direction a accepté de financer la formation des personnes souhaitant se reconvertir avec une enveloppe de 12 000 euros par salariés.
Au final, les syndicats estiment que ces conditions arrachés de longue lutte devraient limiter les départs contraints. Sur les 200 postes supprimés, seuls la moitié devraient être finalement concernés. Ils ne désarment pas pour autant « Nous devons continuer à travailler sur ce plan. Il va nous falloir accompagner ceux qui sont en capacité de rebondir mais aussi et surtout ceux qui auront plus de difficultés. Il faut déjà nous préparer à l’après avec des difficultés liées à la réorganisation et aux problèmes de charge », explique la CFE-CGC.
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