L’homme de la semaine : Mgr Christophe Dufour.
L’archevêque du diocèse d’Arles et Aix-en-Provence, Christophe Dufour (notre illustration) est de ces religieux qui n’hésitent pas à descendre dans l’arène publique pour débattre de tout, y compris de politique. Mais il le fait avec le meilleur de ce que la spiritualité peut apporter à l’humanité : confiance, générosité, pardon et amour. Ainsi l’entretien qu’il donne cette semaine à nos confrères de La Provence est un modèle du genre. Notamment quand il parle de la peur des chrétiens face au monde islamique : « J’ai senti que les catholiques avaient très peur des fanatiques islamistes. Ils se demandent : Et si ça arrivait en France ? Il n’y a qu’un seul remède à la peur, c’est la foi. Il faut avoir confiance et je vais jusqu’au bout, je leur demande d’aimer les musulmans. Notre foi nous appelle à aimer chaque personne et à la respecter qui qu’elle soit. C’est cela, mon travail d’évêque. » Concernant les hommes politiques -, le prélat n’y va pas par quatre chemins : « Je trouve de manière générale que les élus manquent de courage dans leurs actions, parce qu’ils sont animés par le désir d’être réélus. Je pense qu’on devrait être élu sept ans pour avoir le temps d’accomplir quelque chose sans possibilité d’un deuxième mandat. » Dans sa dernière chronique diffusée sur le site du diocèse, Mgr Dufour en appelle à la visite du pape en 2015 en Provence. « Le stade vélodrome est-il prêt à l’accueillir ? » se demande-t-il. Avec une telle personnalité, l’Eglise provençale a de bons arguments à faire valoir au Vatican.
L’affaire : cacophonie au PS suite.
Cette fois c’est grave. Le député des Bouches-du-Rhône (élu suppléant de feu Olivier Ferrand) Jean-Pierre Maggi aurait profité (il n’a pas confirmé lui-même son départ) de la trêve des confiseurs pour faire le mur et quitter le parti en l’annonçant dans une lettre adressée à Claude Bartolone, le président de l’Assemblée. Réputé proche de Jean-Noël Guérini, opposant à la métropole défendu par le gouvernement, le maire de Velaux aurait décidé de rejoindre le PRG. Avec ce départ, la majorité absolue serait définitivement perdue pour le groupe socialiste à l’Assemblée nationale.
L’image : bains du nouvel an respectés.
La tradition des bains du nouvel an a été respectée un peu partout dans la région, comme ici samedi 3 janvier au Cercle des nageurs de Marseille dans l’anse des Catalans.
Le chiffre : 121 habitants gagnés en cinq ans
Patrick Mennucci conteste toujours le dynamisme de Marseille. Pour preuve selon lui les derniers chiffres publiés par l’Insee en matière de démographie. « L’Insee démontre qu’entre 2007 et 2012 Marseille la ville a gagné 121 habitants soit 20 par an. Cette stagnation est le fruit d’un solde naturel (naissance – décès) positif et confirme donc le départ de 4500 habitants chaque année de notre commune. Ces chiffres démontrent que l’affirmation de la mairie de Marseille comme quoi notre ville gagnerait 5000 habitants par an n’est que propagande et ne repose sur aucune donnée statistique. » Silence radio à l’Hôtel de ville.
En hausse : Jean-Daniel Beurnier.
Le patron d’Avenir Telecom est à Las Vegas à l’occasion du CES, le Consumer electronic show, plus grand salon au monde en matière d’électronique grand public. Depuis 48 heures, il peaufine le stand de 300m2 de son groupe. Jean-Daniel Beurnier présentera à la presse aujourd’hui, et demain au ministre de l’Economie, Emmanuel Macron les nouveautés d’Avenir Telecom, notamment les accords avec les compagnies américaines Energizer et Yezz. Demain également, l’entreprise marseillaise reçoit une délégation de la French Tech. Axelle Lemaire, la secrétaire d’Etat au numérique ne devrait pas être très loin.
En baisse : Marcelo Bielsa.
L’entraîneur argentin de l’Olympique de Marseille ne pouvait pas plus mal commencé l’année. Dimanche 4 janvier au soir, les Olympiens se sont inclinés face au club de football amateur de Grenoble. Exit l’OM de la coupe de France dès les 32èmes de finale. Consolation pour Marseille, le club des quartiers Nord, le GS Consolat, s’est lui qualifié en battant Ajaccio. Marcelo Bielsa n’a plus le droit à l’erreur. Son équipe n’est plus engagée que dans une seule compétition, la Ligue 1, ce qui lui donne l’obligation d’y réussir.
(Illustration Une : capture d’écran site du diocèse http://aixarles.catholique.fr/)