Alors que le marché immobilier national reprend doucement des couleurs, les villes côtières suivent des dynamiques bien particulières avec des marchés littoraux qui se révèlent très contrastés, avec des écarts importants en termes de prix, de tensions sur l’offre et de rentabilité locative. Le réseau immobilier Guy Hoquet, à travers son Observatoire Transaction et Location du premier semestre 2025, propose un classement (*) des zones où investir en bord de mer reste rentable, et celles où la prudence s’impose. Et Marseille arrive en tête du palmarès.
Immobilier littoral : Marseille en tête du classement
Selon Guy Hoquet, le marché y est dynamique et sécurisé, avec un prix moyen au m² à 4 225 €, une hausse des loyers de +5,5 % et une rentabilité stable à 4,84 %. La ville se positionne en tête du classement national. Perpignan est en 2e position, idéale pour un premier achat locatif, avec un prix très bas (2 204 €/m²), des loyers en hausse (+3,2 %) et une rentabilité brute record de 5,88 %. Calais est en 3e position avec la rentabilité la plus élevée (5,92 %), grâce à des prix très attractifs (1 814 €/m²) et une forte augmentation du nombre de biens mis en vente (+15,4 %).
Si la France affiche globalement une légère hausse des biens à la vente (+0,1 %), un recul modéré des prix au m² (-1,8 %), ainsi qu’une progression des offres locatives (+2,6 %) et des loyers (+3,8 %), les villes côtières ne suivent pas ces moyennes. Boostées par le télétravail, une quête accrue de nature et des changements de mode de vie, elles concentrent une demande massive face à une offre souvent limitée, créant des marchés complexes et très tendus.
Trois profils de marchés littoraux selon Guy Hoquet
L’étude distingue trois types de marchés côtiers selon les profils d’acheteurs et les objectifs d’investissement :
– Les marchés haut de gamme à forte valeur patrimoniale, comme Cannes ou Biarritz, où les prix sont élevés et l’offre rare.
– Les marchés intermédiaires, offrant un bon équilibre entre accessibilité et rendement, à l’image de Quimper ou Le Havre.
– Les marchés émergents, caractérisés par des prix attractifs et des rendements élevés, tels que Perpignan ou Dunkerque.
Sur la Côte d’Azur, Cannes affiche un prix au m² record de 11 485 €, avec des loyers élevés à 24,8 €/m² (+5,7 %). Antibes connaît un recul du stock à vendre (-13,8 %) avec un prix moyen à 8 608 €/m². Nice reste également très prisée, à 6 623 €/m², avec une hausse des loyers de +7,1 %.
Avec 520 agences et cabinets d’affaires répartis sur le territoire français, mais aussi à l’international, le groupe Guy Hoquet se présente comme le 3e réseau d’agences immobilières franchisées en France. Il déclare 3200 collaborateurs et collaboratrices, 25 000 transactions en 2023 et un chiffre d’affaires de 159 millions d’euros.
(*) Méthodologie :
Périmètre étudié́ : annonces de biens dans l’ancien (appartements et maisons) publiées du 25/12/2023 au 24/06/2024 et du 25/12/2024 au 24/06/2025 Source : données Yanport retraitées (Transaction : suppression des biens pour lesquels ne sont pas mentionnés de prix et/ou de surface et des annonces concernant des programmes neufs, des viagers, des ventes aux enchères ou présentant des erreurs de saisie … Location : suppression des biens pour lesquels ne sont pas mentionnés de prix et/ou de surface, des annonces concernant des locations saisonnières, de courte durée, les colocations, présentant des erreurs de saisie … ) Portails immobiliers étudiés : SeLoger, Leboncoin, PAP, Bien’ici, MeilleursAgents, AVendre ALouer, Logic-immo, Belles Demeures, Propriétés Le Figaro, Lux- Résidence, Paru Vendu, Figaro Immo, Immonot, Surface privée, Ouestfrance-immo. Calculs et analyses : réalisés par la société́ Guy Hoquet L’immobilier. Le score d’attractivité correspond à la moyenne de trois critères clés (volume d’offre, prix/m2 et rendement locatif) ramenés sur une échelle de 0 à 100 grâce à la méthode de normalisation min-max.