La décision rendue par la cour d’appel administrative jeudi 12 mars considérant comme illégale l’installation de l’incinérateur sur le terrain portuaire va-t-elle relancer la guerre contre l’équipement par les opposants au projet ? Pour le maire de Fos-sur-Mer, il n’y a aucun doute que l’heure de la contre-offensive a sonné. Il vient d’envoyer une salve de courriers (à MPM, à l’Union des Maires des Bouches du-Rhône) qui laissent apparaître clairement ses intentions.
Dans la missive adressée à Guy Teissier, le président de Marseille Provence Métropole, ce vendredi 13 mars et dont nous avons reçu une copie, René Raimondi souligne que demain la communauté urbaine devra tirer « les conséquences de son entêtement et décider de la suite à donner à cet imbroglio.» Pour le Maire de Fos-sur-Mer, il s’agit de revoir complètement le projet et de revenir à des solutions écartées avant l’incinérateur comme la méthanisation.
La cour administrative d’appel de Marseille a annulé la délibération de MPM qui approuvait le montage mis en place en 2005, à savoir la délégation au groupement espagnol Urbaser-Valorga du service public de l’élimination des déchets par la construction et l’exploitation pour vingt-cinq ans d’un incinérateur.
Consultez l’intégralité de la lettre de René Raimondi adressée à Guy Teissier :