48h de l'agriculture urbaine : Sabine Bernasconi plaide pour un centre-ville plus vert

La maire de secteur, Sabine Bernasconi, a annoncé la tenue des « 48h de l’agriculture urbaine » à Marseille les 21 et 22 avril en collaboration avec Marion Schnorf, directrice de la Cité de l’agriculture et partenaire de l’événement lors d’une conférence de presse qui se déroulait mardi 10 avril dans les nouveaux locaux de la mairie du 1er et 7e arrondissements sur la Canebière.

Ces « 48 heures » ont été créées par la société d’agriculture urbaine généreuse et engagée (Sauge) et se veulent un point de départ vers des villes plus vertes à l’échelle nationale. Durant ce week-end, de nombreuses activités et démonstrations permettront de découvrir ce qu’est réellement l’agriculture urbaine. L’occasion de partager des visions communes, de planter des semences et de servir de vitrine à l’agriculture locale notamment par le biais des restaurateurs. « L’agriculture urbaine réduit les émissions et joue un rôle économique et social » présente Marion Schnorf, directrice de la Cité de l’agriculture. « Notre association soutient les porteurs de projets et acteurs publics ou privés, elle invite à repenser notre manière de nous nourrir. »

L’événement a lieu dans seize villes tel que Lyon, Nice, Toulouse et comporte onze engagements comme la préservation de la biodiversité. Le tout dans un but bien précis : la végétalisation des villes. Un principe partagé par la maire de secteur Sabine Bernasconi qui souhaite « un retour à la nature dans le centre, véritable défi, et développer une ville plus calme, plus apaisée et plus verte. » Le projet de végétalisation des rues Sainte et alentours sera d’ailleurs lancé samedi 14 avril à 11h (voir ci-dessous).

Une collaboration future entre les deux parties a été annoncée. Plusieurs solutions et projets ont été évoqués : micro-fermes urbaines au sein du centre-ville, jardins collectifs où chacun est libre de planter ce qu’il veut, agriculture hors sol, qui consiste à utiliser des espaces libres tel que les toits. Une forme de proximité avec les habitants pour déboucher sur une meilleure qualité de vie et changer les comportements de chacun est recherchée. 193 hectares ont été recensés à Marseille comme pouvant servir à cette agriculture urbaine, un chiffre à relativiser car beaucoup sont concernés par des permis de construire.