Le projet Giptis (Genetics institut for patients, therapies, innovation and science), porté par le professeur Nicolas Lévy, chef du service de génétique médicale à l’hôpital pour enfants de la Timone et directeur de l’Unité mixte Aix Marseille Université Inserm 910 joue gros à partir d’octobre date du dépôt des dossiers pour le PIA 3 (programme d’investissements d’avenir). Trois projets santé seront retenus au niveau national d’ici à la fin de l’année. « Nous pouvons gagner dix ans de travail »
souligne Céline Hubert la directrice du projet. A la clé 55 millions d’investissements supplémentaires. Giptis, plateforme de soins et de recherche sur les maladies rares verra le jour en 2020. La pose de la première pierre du bâtiment dessiné par
Jean-Michel Wilmotte est annoncée pour fin 2018 dans sur le campus hostpitalo universitaire de la Timone. Les travaux devraient durer deux ans.
De nombreuses acteurs publics et privés soutiennent le projet parmi lesquels la Caisse des dépôts. A terme, une équipe de 50 personnes va être recrutée sur un site qui hébergera environ 600 personnes : 300 chercheurs d’une trentaine d’équipes de recherche académiques, 12 start-ups et des entreprises pharmaceutiques, des praticiens des maladies rares, des associations de malades. « L’idée c’est le développement des médicaments donc de connecter le plus amont possible les programmes de recherche et les entreprises » souligne Nicolas Lévy avant d’ajouter : « Giptis est conçu comme un lieu unique au sein duquel médecins, chercheurs, entreprises et associations travailleront ensemble avec les malades et leurs familles. »