Michèle Rubirola et Sébastien Barles scellent symboliquement leur accord devant la mairie
Matérialisé au soir du 2 juin, date du dépôt des listes de second tour, l’accord entre le Printemps marseillais (liste d’union de la gauche) et EELV a fait l’objet d’une manifestation symbolique ce 8 juin à midi, devant l’Hôtel de Ville de Marseille. Étaient présents « les têtes de liste du Printemps Marseillais et les représentants de Debout Marseille » indique le Printemps dans un communiqué diffusé dans la foulée. « Les engagements communs scellent l’union autour de réponses aux urgences sociales, écologiques et démocratiques pour construire une ville juste, solidaire et durable » y est-il indiqué. Une photo protocolaire de groupe a clôturé la séquence.
La position ambigue de Marie-Florence Bulteau-Rambaud dans le 13-14
Arrivée en septième position du premier tour des élections municipales dans le 7e secteur de Marseille, Marie-Florence Bulteau-Rambaud (LREM, 4,88 %) n’a pas dépassé la barre des 5% qui lui aurait permis d’envisager une fusion avec une autre liste. Dans un communiqué en date du 3 juin, elle fait part de son goût d’inachevé que lui laisse ce 1er tour et elle accuse. « De nombreuses fraudes électorales ont été relevées par les services préfectoraux, de telle sorte que SEULEMENT une trentaine de voix m’ont manqué pour jouer un rôle au deuxième tour. Malheureusement la justice ne jugera les contentieux électoraux qu’à l’issue du 2e tour. Ces pratiques scandaleuses, parfaitement antirépublicaines illustrent la réalité et la nocivité du «système» à Marseille. Les auteurs et les acteurs de ces dénis de démocratie ont été identifiés, et ils ne ressortent pas grandis de manœuvres qui au final les desservent. »
A Aix, Dominique Sassoon ne donne pas de consigne de vote
Avec ses 9,27 % de voix glanées lors du premier tour, la position de Dominique Sassoon, candidat EELV passé par LREM, était très attendue à Aix-en-Provence. Oscillant entre le centre et l’union de la gauche, le chirurgien de profession ne rejoindra finalement ni les uns, ni les autres. Dans un communiqué du 11 juin, il déclare : « La liste Mieux vivre Aix – EELV affirme et réaffirme avec force que conformément à la résolution votée à l’unanimité par ses membres,
elle n’a donné et ne donnera aucune consigne de vote pour ce 2ème tour des Élections Municipales, et en aucun cas pour une liste comprenant des extrêmes ». Les électeurs du candidat écologiste devraient donc se disperser entre les candidatures de Marc Pena (Aix en Partage) et d’Anne-Laurence Petel (LREM).
Yvon Berland demande à Jean-Luc Ricca de se mettre en retrait de la campagne
La Marseillaise a révélé jeudi 11 juin que Jean-Luc Ricca, adjoint au maire de Marseille, serait le propriétaire d’un T2 situé dans un immeuble en péril grave et imminent du 3e arrondissement de Marseille. Présent sur les listes du candidat LREM Yvon Berland dans le secteur 6-8, Jean-Luc Ricca a confirmé être le propriétaire de l’appartement visé. Dans un communiqué laconique publié dans la foulée, l’ex-président d’Aix-Marseille Université prend ses distances. « A la suite de nouveaux éléments concernant l’immeuble du 11 rue Kleber, j’ai demandé à Jean-Luc Ricca de se mettre en retrait de la campagne électorale des 6e et 8e arrondissements de Marseille » dit-il sobrement.
Eric Piolle également au soutien de Nicolas Koukas à Arles
Si c’est la visite de soutien à Michèle Rubirola effectuée le 11 juin par Eric Piolle à Marseille qui a retenu l’attention, le maire écologiste de Grenoble en a également profité pour se rendre dans la foulée à Arles. Il y a exprimé son soutien au candidat PCF Nicolas Koukas, arrivé deuxième du premier à la tête d’une liste d’union de la gauche et des écologistes (21,16 %).
A #Arles, avec @nicolaskoukas candidat du rassemblement des écolos, des citoyens, des forces de gauche face aux droites unies. La plus grande commune de France peut relever les défis du moment: partout, des communes aux grandes métropoles, amplifions les transitions ! pic.twitter.com/2XBLKrxKkq
— Éric Piolle (@EricPiolle) June 11, 2020
Anne-Laurence Petel enregistre le renfort du Modem et des radicaux
La famille centriste sera bel et bien réunie lors du second tour des élections municipales à Aix-en-Provence. Anne-Laurence, candidate LREM arrivée deuxième au soir du 15 mars (20,45 %), a en effet reçu dès le 2 juin le renfort du Modem, représenté au premier tour par le député des Bouches-du-Rhône Modamed Laqhila (1,76 % des voix). Puis c’est le Mouvement radical qui s’est rallié à la candidat du mouvement présidentiel le 11 juin. « Désormais toute la famille de la majorité est réunie derrière ma candidature » s’est-elle réjouie via Twitter.
Avec le @MoDem et le @MvtRadical, c’est désormais toute la famille de la majorité qui est réunie derrière ma candidature pour les élections municipales à Aix-en-Provence !
Je suis déterminée à porter pour Aix une ambition à la hauteur de ses atouts avec #AixauCoeur ! 💙💚 pic.twitter.com/IMxubuCjcc
— Anne-Laurence Petel (@al_petel) June 11, 2020
Martine Vassal s’affiche à un rassemblement de policiers
Vendredi 12 juin à midi, ils étaient plusieurs centaines de policiers à s’être rassemblés devant le commissariat central de Marseille, derrière la cathédrale de la Major (2e arrondissement), pour dénoncer la stigmatisation dont ils seraient victimes à la suite des protestations qui ont suivi la mort de George Floyd, aux Etats-Unis. Parmi eux, la candidate LR à la mairie de Marseille était présente, entre autres élus de droite et d’extrême-droite. En guise de soutien aux fonctionnaires de police, la présidente du Département et de la Métropole a symboliquement accroché son écharpe d’élue aux grilles des portes de l’évêché.
À #Marseille ce matin avec de nombreux élus aux côtés de nos forces de l’ordre. La défiance qui s’abat aujourd’hui sur eux est inacceptable.#JeSoutiensLaPolice #PoliciersEnColere@prefpolice13 @YvesMoraine @solangebiaggi @JuRavier @valerieboyer13 @DavidGaltier @lionelrp2020 pic.twitter.com/pEK9jHqL4W
— Martine VASSAL (@MartineVassal) June 12, 2020
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