Seul le grand vainqueur, Exsens, ne vient pas de la région. Cette pépite parisienne a gagné l’OM Innovation Cup grâce à sa capsule photo capable de créer l’avatar digital de celle ou celui se plaçant à l’intérieur. En 10 secondes, ce sont pas moins de 260 photos qui sont prises puis, mises bout à bout, transformées en 6 minutes en une représentation numérique de la personne prise en photo. Un dispositif que la start-up imaginait entre autres s’insérer au Vélodrome pour proposer une nouvelle expérience aux supporters.
Les deux autres vainqueurs, eux, sont des locaux. Sportbak, éditrice notamment de Futbak, a remporté le prix dans la catégorie « centre de formation », pour les start-up faisant moins de 100 000 euros de chiffre d’affaires. Cette start-up marseillaise, dont nous avons déjà parlé dans cet article, propose une chevillère connectée au ballon permettant à tout joueur, pro comme amateur, de disposer de stats techniques (par exemple nombre de passes) complètes à la fin d’un match. Le dernier lauréat est Nonli, qui a gagné le prix « 1er contrat pro » pour les start-up faisant plus de 100 000 euros de chiffre d’affaires. Cette start-up marseillaise propose une technologie permettant de poster le bon sujet sur les réseaux sociaux au bon moment et surtout de le faire à partir des données et du parcours de l’utilisateur. Dans les deux cas, les deux start-up ont déjà imaginé des applications de leurs solutions à l’OM. Ainsi Futbak pense pouvoir utiliser sa solution aussi bien pour de la détection de joueurs amateurs prometteurs que pour équiper les joueurs pros de l’OM et récupérer leurs stats techniques.
Jacques-Henri Eyraud : « Au-delà de nos espérances »
Du côté de l’Olympique de Marseille, le premier bilan de l’opération est très positif. « Le résultat va au-delà de nos espérances, aussi bien en terme de quantité [264 dossiers reçus, ndlr] que de qualité » nous a expliqué Jacques-Henri Eyraud, le président du club. « Le jury a choisi trois belles start-ups. Il y a de vraies idées à développer ». Et pas uniquement chez les lauréats, puisque Jacques-Henri Eyraud, qui ne participait pas au vote, a tenu à décerner un coup de cœur à Bassets, une start-up parisienne qui a imaginé un dispositif permettant de créer des cartes digitales à collectionner certifiées par la technologie Blockchain, donnant au club la possibilité de créer des cartes OM d’un nouveau genre.