L’association Les Amis du Musée Subaquatique de Marseille, qui porte le projet éponyme, a annoncé mercredi 24 avril par voie de communiqué qu’elle se pourvoit en cassation contre la décision de suspension de son autorisation d’ouverture. Pour rappel, le 18 avril dernier, le tribunal administratif a en effet suspendu l’arrêté préfectoral autorisant l’association à occuper le domaine public maritime pendant 15 ans. Ce dernier avait été saisi par le collectif de défense du Littoral 13 pour des raisons écologiques et de sécurité.
Le projet prévoit l’immersion d’œuvres figuratives (des statues de 2,5 mètres de haut) à 5 mètres de profondeur et à 100 mètres au large de la plage des Catalans. Elles seraient accessibles gratuitement aux nageurs, à l’aide de masque et tuba. L’ouverture était initialement prévue pour le 8 juin prochain, à l’occasion de la Journée mondiale des océans.
Une exposition des statues sur terre ?
L’association a précisé qu’elle « étudiera toutes les voies légales à sa disposition pour mener à terme ce projet ». Antony Lacanaud, à l’origine de l’idée, expliquait à 20 minutes « espérer une immersion des statues au mois de septembre, à l’occasion des 20 ans de « Septembre en mer ». Et pourquoi pas exposer les statues, qui sont déjà prêtes, au public dès le mois de juin ».
Les œuvres en question représenteraient des personnalités mythologiques qui s’inscrivent dans la culture de la Méditerranée. Elles feraient aussi office de récifs artificiels « destinés à faire prospérer la faune ». Elles ont été réalisées par 10 artistes « réputés, reconnus et passionnés » qui « partagent un même engagement pour l’environnement marin et la nécessité d’informer pour mieux le préserver ». Leurs noms devaient être révélés en juin avec l’ouverture du musée. « Ils seront prochainement communiqués, à quelques semaines de l’ouverture du Musée », avance l’association. D’après Marsactu, le traitement du dossier pourrait prendre jusqu’à deux mois. Une décision sur le fond est également attendue qui, elle, arrivera bien plus tard.