A l’issue du conseil métropolitain de ce jeudi 16 mai, Martine Vassal a tenu à revenir sur les propos que lui a prêtés le journal La Provence la veille sur sur la gratuité des transports en commun. « J’ai découvert hier que je serais subitement devenue favorable à la gratuité des transports en commun. Je l’ai toujours dit et je le répète : les transports ont un coût ; le renouvellement des équipements ont un coût et la gratuité a donc un coût », a-t-elle écrit dans un communiqué. Cette mise au point vient tempérer l’article du quotidien qui a relaté ces propos tenus à l’occasion du lancement des navettes maritimes à Marseille : « Aujourd’hui se pose la question de réfléchir, bien sûr, à une gratuité totale. J’aimerais, comme à certains endroits, rendre gratuits les transports mais cela a un coût. Il faut donc l’évaluer, voir comment on peut arriver à compenser ce coût », pouvait-on lire dans l’article.
Un rapport pour étudier une baisse des tarifs
La présidente de la Métropole et potentielle candidate à la succession de Jean-Claude Gaudin à la mairie reste prudente sur le sujet. Elle n’écarte pas totalement l’idée de la gratuité qui pourrait séduire de nombreux marseillais mais prévient qu’il faudra bien trouver un moyen de compenser le manque à gagner. Pour l’heure, elle a commandé un rapport complet sur le sujet à Roland Blum, le vice-président aux transports de la Métropole « où tous les scenarii seront étudiés, chiffrés, analysés », précise Martine Vassal. Ce travail pourrait cependant permettre un baisse du prix du ticket pour les habitants car l’élue l’avoue : « C’est une réalité, notre tarification reste élevée pour de nombreux foyers ». L’ancien vice-président chargé des transports de la Métropole Jean-Pierre Serrus (LREM) estime lui que la gratuité est impossible car elle est coûterait 110 millions d’euros par an à l’institution.