Selon les informations transmises par la ville d’Aix-en-Provence, l’entretien qui s’est déroulé mercredi 20 janvier dans l’après-midi à Paris entre Maryse Joissains Masini, le maire d’Aix-en-Provence et Marylise Lebranchu, Ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique a été courtois mais n’a pas apporté de changements. « Le ministre m’a réaffirmé sa position face à la métropole et je lui ai réaffirmé ma totale opposition » déclare Maryse Joissains Masini.
Le maire d’Aix-en-Provence, président de la Communauté du Pays d’Aix était accompagnée de Gérard Bramoullé, premier adjoint de la ville et de Robert Dagorne, maire d’Eguilles. rappelons que ce dernier est à l’initiative de la procédure judiciaire en cours qui a abouti à la saisine du Conseil constitutionnel par le Conseil d’Etat pour déterminer si la répartition des sièges telle que prévue par la loi est conforme à la Constitution. Le Conseil constitutionnel doit examiné le dossier le 9 février prochain.
« Le refus de débattre de Jean-Claude Gaudin »
A sa sortie du ministère de la rue de Lille, l’élue qui a été reçue, durant une heure en tête à tête par la ministre (la procédure en cours lui interdisait de rencontrer le maire d’Eguilles), a évoqué une rencontre « très courtoise. Nous nous sommes écoutées. Concernant la métropole, le ministre m’a réaffirmé sa position et je lui ai réaffirmé ma totale opposition. (…) Elle a, je pense, entendu que la situation de blocage actuelle est en grande partie due au refus de débattre que nous a toujours opposé Jean-Claude Gaudin. Il était et il est toujours légitime que les maires souhaitent pousser la discussion jusqu’au bout et obtenir des assurances. Ce droit nous a toujours été nié. »
« Une belle idée mais trop intellectuelle »
Maryse Joissains qui a semblé hier, comme en début de semaine avec sa lettre envoyée au préfet, jeter ses dernières forces dans la bataille conclut : « Enfin j’ai réitéré ma conviction que la métropole est une belle idée mais trop intellectuelle et irréalisable telle que prévue. Nous nous en rendrons malheureusement compte trop tard si sa mise en place était confirmée par la Justice. Après une discussion de plus d’une heure, nous avons convenu d’attendre la décision du Conseil constitutionnel. »
La Ville d’Aix précise par ailleurs que « parallèlement à cet entretien privé, Gérard Bramoullé et Robert Dagorne ont travaillé le dossier métropolitain avec les collaborateurs de Madame Lebranchu. »