Après le député des Bouches-du-Rhône Dominique Tian, c’est au tour de Michel Lamberti, en sa qualité de président de la Fédération des sociétés nautiques des Bouches-du-Rhône de hausser le ton face à la menace d’une taxe de mouillage dans les zones protégées. Dans un communiqué, Michel Lamberti estime notamment que « le terme de redevance est usurpé puisque une redevance, c’est le paiement d’un service associé. Là on parle bien d’avoir à payer un usage qui n’a jamais été payant, pour lequel aucune contrepartie n’est prévue : zone de mouillage organisé, collecte des déchets, etc...»
Et de poursuivre : « Les promoteurs de cette taxe font preuve, à tout le moins, d’une méconnaissance totale des plaisanciers français, si ce n’est d’un mépris absolu de la petite plaisance. » Pour M. Lamberti, l’exemple de la navigation et du mouillage dans la zone de Marseille est très parlant : « Sur la côte méditerranéenne, vous avez 40 aires marines protégées. C’est à dire en gros, à Marseille, si on veut demain aller jeter son ancre sans être taxé, il nous reste le devant de la Digue du Port, et l’entrée du port de Fos, au milieu des pétroliers. Les propriétaires de bateaux, et notamment des plus petites unités dont les propriétaires sont souvent des personnes de condition modeste, aspirent simplement à bénéficier de leurs droits de citoyens français et européens, en particulier celui de circuler librement et d’aller et venir sur le domaine public, notamment maritime. »