À l’approche du grand départ, l’effervescence monte sur les quais du CNTL pour la 11e édition de la grande classique hauturière en double entre la France et l’Espagne. Fidèle à sa philosophie, l’épreuve tend à associer une belle régate en Méditerranée à un esprit festif et convivial. Mais en cette année de Transquadra, l’enjeu sportif est plus que jamais présent. Destination les côtes ibériques.
La Duo max : fort engouement, amateurs et haut niveau
Pas moins de 38 bateaux, sur un maximum de 40 places disponibles, s’aligneront en rade sud de Marseille pour le départ. Cette flotte est composée à la fois d’habitués, comme Antinéo, le Dufour 34 d’Antoine Guillet, Patitifa, le X 412 de Pierre Ortolan qui a participé à toutes les éditions, mais aussi de vainqueurs d’éditions précédentes comme Atlog, l’A31 de Christophe Heurtault qui a remporté la course deux fois. À noter aussi la présence d’Elea, le First 31.7 de Danielle Van Hove, sans oublier Brocéliande, le Figaro 1 de Denis Bouan vainqueur de la dernière édition. Bref, un plateau relevé !
Une transat en filigrane
En cette année de Transquadra, le parcours de la Duo Max est inversé pour permettre à Kimbé rèd !, le Dufour 34.E de Louis Christian et Anne Derussy, Jaws 2 Twin L banque d’affaire, le Sun Fast 3600 de Frank Loubaresse et Matthieu Foulquier-Gazagnes, et Chenapan II, l’A35 de Gilles Caminade et Sébastien Novara, tous pensionnaires du pôle course du CNTL, de valider les choix matériel sur les deux premières étapes, Marseille–Roses et Roses–Barcelone… Mais surtout, avant de prendre le départ de la Transquadra qui quittera la métropole catalane le 12 juillet en direction de Madère.
La Duo Max c’est aussi, chaque année, des nouveaux « bizuths ». Pour cette édition, ils sont au nombre de dix et arrivent essentiellement de l’est de la façade méditerranéenne, plus particulièrement de la Société des régates d’Antibes mais aussi du sud-ouest et même de Barcelone, la ville d’arrivée.