Jean-David Ciot est l’invité de Questions de Politique. Le maire du Puy-Sainte-Réparade, ancien député des Bouches-du-Rhône, plutôt discret depuis sa défaite aux dernières législatives, assure avoir tourné la page. « Les citoyens aspiraient à autre chose. Je n’ai aucun regret. Ma mise en marge portait plutôt sur ma fonction de 1er secrétaire du PS. J’ai essayé de tenir ce bateau compliqué à gérer dans le département avec les difficultés politiques qu’on connaît et j’ai eu besoin de prendre du recul. »
De quoi pouvoir se consacrer à ses fonctions de maire. Briguera-t-il un troisième mandat ? « On a eu un premier mandat où il a fallu remettre de l’ordre surtout dans les finances. Et puis durant ce deuxième mandat, on a mené notre programme, rénové cette ville. La réflexion se pose pour un troisième mandat, c’est clair, moi j’ai envie, mais il faut que tous ceux qui travaillent avec moi depuis deux mandats aient aussi envie. »
Gauche ou droite : « le vrai sujet c’est porter un message politique clair »
Président du groupe Agir pour la Métropole, réunissant socialistes, républicains, démocrates et apparentés, Jean-David Ciot regrette que le report de la fusion Métropole-Département annoncé par Sébastien Le Cornu, ministre des Collectivités Territoriales, lors de sa visite à Marseille jeudi. « C’est une erreur. En attendant, cette institution végète. »
Quant à son positionnement politique, le maire du Puy-Sainte-Réparade, qui a soutenu Emmanuel Macron lors des présidentielles, est clair : « Je suis toujours socialiste au sens de l’engagement. Le PS existe toujours dans les Bouches-du-Rhône. Le vrai sujet pour le parti comme pour la droite, c’est de porter un message politique clair face aux urgences actuelles, climatiques, sociales… et l’enjeu pour la gauche, c’est de ne pas tomber dans le populisme des extrêmes. »