Dans un courrier envoyé en début de semaine, Adrien Mexis, ancien directeur de cabinet de Stéphane Ravier (maire des 13eme et 14eme arrondissements de Marseille) et conseiller municipal à Istres a annoncé qu’il démissionnait de ses fonctions d’attaché parlementaire et qu’il quittait le parti. Il affirme mettre fin à son engagement électoral. Il dénonce des « tares qui affligent notre démocratie » et qui se retrouvent également dans son parti.
Nos confrères de La Provence ont publié ses déclarations : « La liste régionale des Bouches-du-Rhône n’est que l’un des symptômes de ces dérives. Si j’ai refusé d’y figurer, ce n’est pas d’un strict point de vue personnel : comme on m’avait proposé une place éligible, j’aurais pu attendre confortablement quelques semaines pour être élu et empocher 2 000 et quelques euros par mois, quitte à me distancer ensuite du parti… Seulement, ce n’est pas ma conception de la politique, et je ne pouvais pas participer à une liste qui, malgré la présence de certaines personnes pour qui j’ai de l’estime et de la sympathie, contient trop de contradictions avec les principes qui devraient être ceux d’une saine action publique : volonté d’exercer son mandat, loyauté, assiduité, travail des dossiers… Sans parler bien sûr de qui alimente davantage la chronique judiciaire des journaux que les pages politiques. Je n’ai donc plus de raisons de m’associer à tout cela. »
Adrien Mexis devrait également quittait son poste de conseiller municipal à Istres.
Le réaction de Stéphane Mari :
Front National : rien ne va plus chez Stéphane Ravier !
Avec la démission d’Adrien Mexis, attaché parlementaire et ex directeur de cabinet de Stéphane Ravier, rien ne va plus au Front National !
Quelques jours après la révélation de l’embauche du fils de Stéphane Ravier, au lendemain du refus de Marine Le Pen de répondre à la justice de son pays, et après les comptes en suisse du majordome de M. Le Pen, candidat aux Régionales dans les Bouches-du-Rhône, les grands donneurs de leçons et les paragons de vertus viennent, en l’espace d’une semaine, de montrer aux Marseillais ce qu’il se fait de pire en politique.Je note qu’une des raisons de cette démission est, pour l’ancien collaborateur de M. Ravier, un ras le bol d’être associé à un parti qui selon ses dires « alimente davantage le chronique judiciaire des journaux que les pages politiques ».
Le Front National et son leader local qui n’arrêtent pas de donner des leçons de morale à la classe politique seraient bien inspirés de balayer devant leur porte avant de le faire devant celle des autres.