Passant l’hiver sur les pins, les chenilles processionnaires sont reconnaissables à leurs nids de soie blanche. Leurs poils contiennent une toxine urticante et allergisante. Lorsqu’elles sont agressées, ces bestioles dispersent leurs poils au gré des vents. Munis de crochets, ces poils peuvent s’accrocher aux vêtements ou à la peau. La démangeaison incite alors à se gratter, libérant le produit toxique.
A la douche
Aussi est-il recommandé de ne jamais balayer une procession de chenilles, ce geste risquant de faciliter la dispersion des poils urticants. Ne pas se frotter les yeux, ni mettre du linge à sécher près de ces arbres, en cas de vent fort. S’il y a contact, une douche est conseillée. Concernant les animaux, l’Ordre régional des vétérinaires souligne que le contact avec ces chenilles poilues peut s’avérer très nocif. La toxine pouvant provoquer la perte de la langue ou de l’œil chez celui qui a fréquenté les rampantes de trop près. Si une telle contamination s’est produite, il faut laver à grande eau, tout en se protégeant, et faire appel à un vétérinaire.