Chaque semaine, retrouvez la chronique sans concession du journaliste Hervé Nedelec, en exclusivité sur GoMet’.
Nul n’est prophète…
France 2 avait choisi samedi en prime time Nice, pour célébrer la fête de la musique. A l’applaudimètre, paradoxalement le maire de la ville, candidat des républicains aux futures régionales en Paca, a été battu par le Marseillais et néanmoins rappeur Soprano. Christian Estrosi appelé sur scène par son « ami » Patrick Sébastien s’est contenté de quelques mots, sous les sifflets, avec un sourire mi-figue mi- raisin. La politique ne mène pas toujours la danse même sur la promenade des Anglais.
Vive l’Eurostar
Les terrasses du Vieux-Port vont se mettre à l’Anglais. Après le succès des croisières, c’est l’arrivée de l’Eurostar en gare Saint-Charles qui a boosté le mois de mai et ses ponts à rallonge. Juin a été moins soutenu au niveau de l’activité mais la fragmentation des vacances par les Français et les Européens en général allonge considérablement ce que naguère on appelait la haute saison. Et même si quelques égarés ont choisi d’aller à Waterloo, on se réjouit que tous ces Britanniques mettent le cap au sud où le soleil est toujours empereur.
Martine la douce
En interne on confie volontiers au conseil départemental que la transition se fait en douceur sous la présidence de Martine Vassal (Les Républicains), qui a mis fin à un demi-siècle de règne socialiste. Elle met en place ses nouvelles équipes, mais toujours selon les mêmes sources, après négociations avec les partants ou les mis en retrait. On murmure que les « guérinistes » seraient plutôt bien traités. Pour une surprise, ça c’est une surprise. Au moins pour ceux qui n’ont pas suivi les méandres des arrangements souterrains. (Photo archives © GoMet’/JY Delattre)
Des aiguilleurs du sol
Ca ressemble parfois à un sketch de Raymond Devos. On tourne en rond. Il vaut mieux prendre un peu d’avance lorsqu’on laisse sa voiture à l’aéroport. Entre les tarifs journaliers très différents d’une aire de stationnement à l’autre, la signalisation, le réseau routier et les bifurcations qui surprennent il vaut mieux avoir un peu de marge. Autres oubliés les piétons et leurs bagages. Certes des pistes sont matérialisées au sol mais il faudra compter avec les racines des arbres et des culs de sac soudains. Bref il faut des aiguilleurs au sol.
Ils font le trottoir
Roland Barthes aurait pu écrire un tome spécial pour ses célèbres « Mythologies » qui racontaient la France de la consommation des années 50. Il aurait suffi qu’il se balade dans les rues de Marseille un week-end. Une machine à laver ici, un matelas là, un four à micro-onde là-bas, sans oublier les cartons qui non-pliés sont poussés au gré des vents, de pare-chocs en pas de porte. Tout ce que consomme les Marseillais est abandonné dans la rue et tant pis si quelques touristes égarés s’étonnent, ici et là, de voir prospérer des rats en plein jour. Et si on disait « non » aux vieux porcs.