« On parle trop d’étiquettes, pas assez de projet » reprend à son compte le délégué général de LREM, une plainte souvent exprimée par Yvon Berland lui-même. « L’élection n’est pas une fin, mais plutôt un début » explique-t-il, jugeant que LREM a effectué un « travail tel qu’aucune autre formation politique n’en a mené ». Pour lui, à Marseille, « Yvon Berland rime avec renouvellement », arguant que « la candidate désignée dans les 2-3 [ndlr : Maliza Said Soilihi] incarne parfaitement ce projet de renouveau ». « Renouveau, projet, rassemblement », ainsi résume-t-il « l’ambition qui est portée pour Marseille ici ».
13e-14e : une candidature au 1er tour
Stanislas Guerini est clair : il entend « assumer le combat contre le FN ». Sur la méthode, il explique vouloir « parler aux électeurs qui sont tentés par le FN », et « apporter des solutions pour le faire reculer ». « Au deuxième tour, LREM prendra systématiquement ses responsabilités, j’appellerai nos candidats à se désister s’ils ne sont pas en position de battre le Front national ».
En ce qui concerne le secteur des 13e et 14e arrondissements, actuelle mairie dirigée par le RN, Yvon Berland confirme qu’il y aura bien un candidat « issu du mouvement », malgré des rumeurs concernant une possible liste d’union avec la gauche. Quant à savoir si le soutien de LREM à une autre liste est envisageable dans ce secteur entre les deux tours, le médecin de profession répond que : « toutes les options sont ouvertes ».