Synertic (Le Tholonet) propose une nouvelle solution de création d’applications clé en main

Shapper, un mélange de l’anglais « Shape », qui signifie façonner et « App » pour application. C’est le nom, de la nouvelle solution clé en main de Synertic, qui vient de déménager au Tholonet. « Nous étions très sollicités par les entreprises pour de la mobilité à faible budget, explique Bruno Doucende, le dirigeant. Nous avons donc créé une solution de création, de gestion et de personnalisation d’application mobile native, sur iOs ou Android, depuis une plateforme web. » L’avantage d’une solution clé en main comme Shapper : les coûts, dix fois moins élevés que pour un développement spécifique. « Nous proposons un abonnement, précise le patron de Synertic. Avec les frais d’initialisation qui comprennent la publication sur les stores et la formation, il faut compter environ 3 000 euros pour la première année, moitié moins pour les suivantes. » Un tarif tout compris : frais d’usage, hébergement sur un data center, maintenance et évolution.

La commercialisation de Shapper fonctionne sur un double mode : la vente en direct à des clients finaux et le recrutement de distributeurs comme les agences de communication, de consulting, des indépendants ou des web agencies. La société, créée à Marseille en 2010, était jusqu’à présent positionnée sur de la création d’applications sur-mesure sur tous les secteurs. En 2016, elle affichait un chiffre d’affaires de 620 000 euros. Elle emploie 11 personnes. Cette année, Synertic qui mise sur une croissance à deux chiffres, envisage de recruter au moins cinq personnes : des développeurs mais aussi des commerciaux. Depuis 2010, l’entreprise a créé plus de 115 applications pour des artisans mais aussi des PME et des grands comptes, comme la société cotée en bourse Plastic Omnium, Ariane Espace ou Essilor.

L’objectif est à présent de pénétrer le marché à l’international, en particulier en Europe, en Amérique et en Afrique. « Sur ce continent, l’enjeu de croissance est énorme, souligne Bruno Doucende. Il existe peu d’infrastructures filaires, donc le sans fil est omniprésent. Certains pays disposent déjà largement de la 5G. »