Dans l’œil de Marseille. Tel est le nom du nouveau corner aux Galeries Lafayette du centre Bourse qui a une double particularité. Tout d’abord, celle de présenter une sélection de marques et de créateurs de Marseille et des alentours, mais surtout d’être né de l’initiative de six collaboratrices du magasin à l’occasion du challenge interne national annuel Innov’action. Une première donc à Marseille et au plan national !
Sur 30 m², au rez-de-chaussée des toutes belles Galeries Lafayette du centre Bourse, sont réunies actuellement 18 marques qui, pour la plupart, produisent des petites séries en bijoux, bien-être, vêtements, accessoires de mode, objets de décoration… mais également, d’autres plus connues comme les gourmandises de la Chocolaterie Puyricard, les savons de Marseille, en cubes ou en tranches à suspendre, du Fer à cheval ou l’huile d’olive AOP et tradition du Moulin de La Fare-les-Oliviers (de 6 à 21 €). Cette vitrine très tendance a pour « vocation à être pérennisée et les propositions tourneront tous les six mois, en fonction de la saison, des création… », précise Léa Dine du service marketing et communication. Actuellement on y trouve de la mode avec :
> Du prêt-à-porter femme tout en légèreté avec des jupes courtes ceinturées, des vestes amples aux tons naturels et un top à rayures très attendu qui ne devrait plus tarder à arriver en rayon, le tout signé Charlotte Bevilacqua dite, avec humour, Cozete ;
> Les tee-shirts imprimés Marseille Merveille, en coton bio épais comme on aime, pour hommes, femmes et enfants (body) d’Anne-Sophie Vigneau (de 20 à 40 €), ainsi qu’une mini série Nouvel Vag, co-signée avec Élodie Van Zele, de tee-shirts blancs et brodés de quelques mots en hommage au cinéma des années 60 (29 €) ;
> Et un clin d’œil à la nouvelle directrice artistique nationale des Galeries Lafayette, Laetitia Ivanez, Marseillaise d’origine, qui signe là sa première collection printemps-été pour l’enseigne ;
Des accessoires et des bijoux pour soi ou à offrir comme :
> Les chapeaux faits mains (150 et 170 €) et les sacs, signés Victoria Sanguinetti, créatrice de la marque Van Palma ;
> Les espadrilles urbaines d’Espiga aux couleurs vives et quelques pièces uniques aux motifs de sardine peints à la main par Vincent Roux (de 39 à 89 €) ;
> La maroquinerie ethnique – sacs et pochettes – de Folklo by Ka ;
> Les bracelets marseillais Jour de mistral revisités par Mélanie Sarlin en laiton plaqué or 24K et pierres fines (35 à 75 €) ;
> Quelques parures d’Ana H. qui travaille habituellement à la demande, tout en finesse et en or 9K (de 110 à 280 €) ;
> Les fameuses coques de noix et tranches de cédrat dorées à l’or fin 18K de Virginie Fantino, ainsi que ses bagues et broches de sa collection si singulière «tomber sur un os » (de 50 à 150 €) ;
> Sans oublier un cadeau des plus ingénieux à faire à nos boulistes préférés proposé par Lundi Neuf : le joli filet de lanières de cuir entrelacées avec bouchon en buis compris. Tannage végétal et fabrication main à Mimet (125 €).
Enfin côté maison, on y trouve :
> Les bols, tasses et saladiers colorés du Potier marseillais (de 9 à 54€) pour une table ensoleillée ;
> Des bougies à la cire de soja et à l’ingénieux couvercle clipsable (25 €) et les brumes d’ambiance (29€) de Lou Candeloun, le tout aux senteurs gourmandes créées par Antoine Gourvil de « retour du marché » avec melon-figue, gingembre-verveine, miel-amande… ou plus inattendues comme celle du maquis corse ou de la Bonne Mère ;
> La skyline phocéenne de The Line, à accrocher au mur du salon ou de la chambre, en petit modèle noir ou doré (29 et 39 €) ou plus grand (99€) ;
> Les Muettes de Monochromic : des cigales stylisées en céramique par Karine Lanny et déclinées en 5 couleurs exclusives pour les Galeries (42 et 55 €), amis également quelques pièces uniques à motifs africains peints à la main (79 et 99 €) ou encore en porcelaine, à pendre autour de son cou avec chaînette en laiton (75 €) ;
> La plaque numérotée pour maison
> Et les jolies cartes postales à encadrer de Marseille Sometimes (2,50 €).
Cette mise en avant du savoir-faire et des talents locaux peut devenir un tremplin pour certains au niveau national, s’ils ont la capacité de produire plus. Enfin, d’autres corners pourraient voir le jour dans les villes ayant un potentiel de créateurs aussi fourni qu’à Marseille ; Toulouse et Bordeaux y réfléchissent.
(crédit photos Dominique Villanueva)