Les limites de la décence semblaient avoir été franchies par les précédentes campagnes de la ville de Béziers. Robert Ménard et ses communiquants les ont encore repoussées avec une série d’affiches, réclamant cette fois-ci une ligne TGV. Vilipendé par les médias et les politiques, Ménard feint l’étonnement et en appelle aux mânes du journal Hara-Kiri. Bête et méchant?
Cinq affiches qui ont fait une nouvelle fois scandale. L’une d’elles, dont médias et politiques se sont indignés, représente une femme ligotée sur des voies de chemin de fer.
#Béziers #TGV #occitanie #lgvoccitanieoui Notre nouvelle campagne d’affichage débute aujourd’hui ! pic.twitter.com/SW9M7LUBBi
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) 11 décembre 2017
Sur une autre, un obstétricien menace une femme en train d’accoucher. Les autres ne sont pas forcément plus subtiles : le lecteur appréciera.
#Béziers #TGV #occitanie #lgvoccitanieoui
Notre nouvelle campagne d’affichage débute aujourd’hui ! pic.twitter.com/bIl2ybJDmW— Robert Ménard (@RobertMenardFR) 11 décembre 2017
Une question de goût, selon Robert Ménard
Invité sur Europe 1 par Christophe Hondelatte, Robert Ménard a beau feindre de trouver sa campagne drôle, personne n’est dupe. « Si je faisais une campagne institutionnelle comme les élus le font d’habitude, ça ne vous intéresserait pas. C’est une campagne qui interpelle », plaide Ménard. « Personne ne peut aimer cette affiche », lui rétorque Hondelatte. « Il y a plein de gens qui rigolent. On essaie juste de faire de l’humour. C’est de l’humour noir », ricane Ménard. Le voilà même qui se réclame de la même veine que le journal Hara Kiri… Bête et méchant?