En février 2017, Tivoli Capital mettait un pied ans le monde du coworking en ouvrant Ilov’it à deux pas de la place de la Joliette à Marseille. Un pari sur l’avenir pour le jeune patron, Guillaume Pellegrin, qui croit au boom du marché des bureaux partagés en France. Il cite notamment une étude de Jones Lang Lasalle qui met en avant une hausse de 80 % de l’offre de ces tiers-lieux en France entre 2016 et 2017. Deux ans plus tard, Tivoli signe avec un associé de poids, le fonds d’investissement américain Kohlberg Kravis Roberts (KKR), pour financer son projet. « Le 4 avril prochain, nous présenterons la nouvelle marque qui portera nos ambitions sur ce secteur », annonce le dirigeant marseillais.
Une quinzaine de coworking dans les cinq ans
Tivoli et KKR ont crée une nouvelle société qui va attaquer le marché immobilier pour créer des espaces de coworking dans toute la France. L’objectif : ouvrir une quinzaine d’établissement dans les cinq ans à venir. Le concept va largement s’inspirer de ce qu’il a déjà créé à Marseille avec Ilov’it. Des bureaux modulables sur un ou plusieurs plateaux d’une surface moyenne de 4 000 mètres carrés pour tout types de besoin : « Aujourd’hui, nous accueillons aussi bien des indépendants que des grands groupes du Cac 40 », explique Guillaume Pellegrin. Avec KKR, Tivoli veut s’attaquer aux grandes métropoles françaises comme Lyon, Lille, Bordeaux, Montpellier et bien sûr Aix-Marseille. Déjà ancré sur Euromediterranée, le groupe souhaite maintenant se développer dans les quartiers Sud de Marseille. A Aix-en-Provence, il vise le centre-ville mais aussi les zone de la Duranne et Pichaury qui regroupe de grands pôles d’activités.
Un véritable investisseur immobilier
Le montant de l’investissement commun de Tivoli et KKR pour la création de la nouvelle entreprise reste pour l’instant confidentiel. Une chose est sûre, avec 148 milliards de dollars d’actifs sous gestion, le fonds américain a les moyens de financer les ambitions de Tivoli. Surtout que la société ne se contente pas d’aménager un ou deux étages en coworking. Elle a choisi un modèle plus onéreux comme à la Joliette où elle a acheté l’ensemble de l’immeuble. Si le coworking est son activité la plus prometteuse, Tivoli continue de gérer d’autres actifs immobiliers plus classiques. Elle a notamment investi sur Euromed Center à Marseille ou encore le parc tertiaire de 55 000 mètres carrés Golf Park à Toulouse. Autre corde à son arc, Tivoli développe l’offre de logements étudiants « Student Hotel » pour le compte du groupe Carlyle aux Pays-Bas et en Belgique. Depuis sa création, le groupe a loué près de 50 000 mètres carrés à Marseille et gère près de 500 millions d’euros d’actifs immobiliers pour le compte notamment de la caisse des dépôts, de la Cepac, de Covivio et de Primonial.
Lien utile :
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