Tony Estanguet, co-président du comité de candidature de Paris aux Jeux 2024 : « Nous sommes ravis de partager ce projet avec Marseille. »
« C’est une émotion de venir ici, une semaine après Lima, avec le président de la République, avec le président du CIO. C’est chouette de pouvoir venir à Marseille pour lancer cette nouvelle phase d’organisation des JO2024, cette nouvelle dynamique qui s’ouvre sur les sept prochaines années et pour dire aussi combien nous sommes ravis de partager ce projet avec la ville de Marseille qui va accueillir les épreuves de voile, de foot. Il fait beau et on est content d’être là ». Sur les spécificités du plan d’eau Tony Estanguet ajoute qu’il « est reconnu au niveau international. Il a une vraie expertise, il a accueilli de nombreuses régates et il est reconnu par la Fédération internationale de voile, apprécié par les sportifs français, qui n’a pas de marée, donc qui offre une souplesse en phase d’organisation. Pour nous c’était aussi un symbole fort d’engager la ville de Marseille dans ce projet pour dire que ces jeux c’est pour mobiliser tout le pays. »
Bernard Lapasset, co-président du comité de candidature de Paris aux Jeux 2024 : «Beaucoup d’éléments positifs. »
« Le Président du CIO (NDLR Thomas Bach venu avec Emmanuel Macron) est très concerné par ce qu’il va se passer en 2024, bien évidemment, il est venu voir sur place quelles sont les conditions dans lesquelles on va pouvoir développer la compétition, mais pas seulement. Il s’agit de voir quel sera la portée de l’événement sur l’ensemble de l’organisation, technique, environnemental et aussi pour l’ensemble du public. Il a été séduit par la manière dont on l’aborde ici et tout ce qui va se passer sur l’espace. Il va partir avec beaucoup d’éléments positifs. »
Laura Flessel, ministres des Sports : « On est dans l’opérationnel. »
Pour Laura Flessel qui connaissait déjà le site nautique du Roucas-Blanc, « c’est un jour important. On a beaucoup parler du retour post-Lima. Du coup, on est dans l’opérationnel. L’objectif, c’est de réaliser les Jeux, mais aussi de renforcer la haute performance et en même temps, l’autre objectif, et c’est mon rôle, c’est de m’attacher à ce développement du sport pour la société. Ça coulait de source de venir ici. 2024 doit être un fil conducteur pour permettre à tous la pratique du sport à son niveau et dans ce cadre nous allons mettre en avant de nouvelles disciplines parce que la jeunesse d’aujourd’hui sera aussi les opérateurs de demain.
D’un point de vue des retombées économiques : « les Jeux Olympiques, c’est 200 pays, 4 milliards de téléspectateurs, 13 millions de visiteurs, un impact économique à 11 milliards alors qu’on aura mis un milliard donc chaque euro investi le sera dans des infrastructures pérennes. Marseille sait déjà recevoir, mais ce sera du développement autour du tourisme sportif, loisir, gastronomique, œnologique, culturel… On va rester sur notre politique stratégique d’avoir des Jeux à coûts maîtrisés, de faire des Jeux durables, de fraternité et des jeux utiles. On va travailler dans ce sens avec tous les ministères pour avoir des Jeux magnifiques. »
Jean-Claude Gaudin : « C’est mieux ça que les kalachnikov »
« On est très heureux que le président revienne à Marseille, c’est un honneur pour cette ville, et nous sommes associés bien sûr avec Paris. Nous nous préparons. Bien sûr qu’il nous faudra des sous, mais nous avons un peu le temps, mais nous nous mettrons au diapason. Les retombées seront énormes pour la Marseille, comme pour le Tour de France. J’ai vu quelqu’un qui protestait pour le Tour, les images sont parties dans le monde entier, c’est mieux ça que les kalachnikov quand même! »