Alors qu’investisseurs et analystes de Total se réunissaient à Londres, lundi 22 septembre 2014, le groupe a annoncé qu’il prévoyait un important plan de réduction de ses coûts d’exploitation – 2 milliards de dollars d’ici à 2017 – mais qu’aucun plan social n’était envisagé en France.
Réduction des coûts dans tous les secteurs
Le groupe a détaillé ses objectifs et perspectives et son directeur financier, Patrick de la Chevardière a confirmé une réduction des coûts « dans tous les secteurs » : exploration et production d’hydrocarbures, raffinage, chimie, services et organisation. Total souhaite par ailleurs baisser ses investissements qui atteindront 26 milliards de dollars en 2014 puis 25 milliards en 2017, après le pic de 28 milliards atteint en 2013. Le groupe poursuit sa « transition d’une phase d’investissement intensif à une phase de croissance », a affirmé son directeur financier à la presse. Total a par ailleurs confirmé sa stratégie de croissance et « son objectif de générer 15 milliards de dollars de cash flow disponible en 2017 ».
S’adapter au marché
Concernant l’avenir des raffineries en France, le directeur financier du groupe a confirmé que des adaptations auraient lieu. « Il est évident qu’en Europe, il y a des surcapacités dans le raffinage et nous adapterons notre production au marché », a poursuivi Patrick de la Chevardière, ajoutant qu’ « aucune décision n’a été prise sur la manière dont cette adaptation s’opérera ».
Jeudi 18 septembre, les représentants syndicaux CGT du groupe étaient réunis à Marseille et avaient partagé leurs inquiétudes quant à l’avenir de l’activité en France, et notamment dans la raffinerie de Total La Mède.
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