Le président de l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône (UPE 13), Jean-Luc Chauvin, a bien perçu les risques provoqués par l’enlisement du dossier judiciaire de la SNCM (en règlement judiciaire depuis le 28 novembre 2014).
« L’avenir de la SNCM, et plus largement l’avenir et la crédibilité de notre port, se jouent dans les prochaines heures sinon dans les prochains jours à travers la décision du Tribunal de Commerce de Marseille. Il est temps que se lèvent les incertitudes suicidaires nées des valses hésitations ou des pseudo stratégies individuelles et que chacun prenne la pleine mesure de ses responsabilités face à l’intérêt de tous » souligne l’organisation patronale dans un communiqué diffusé mardi 5 mai.
« L’UPE 13 et le monde économique tout entier lancent un appel solennel : A l’Etat et à l’Europe en premier lieu, pour qu’ils prennent leurs responsabilités et adoptent enfin une décision claire sur ce dossier afin de ne pas hypothéquer la croissance de notre territoire et le développement de l’emploi ; Aux repreneurs, aux salariés et aux acteurs concernés, pour construire, enfin aussi un nouveau modèle économique, loin des postures dogmatiques et des conservatismes, en phase avec les potentialités des marchés (desserte Corse / continent et ouverture à l’international) et avec l’intérêt général. »
« Il y a urgence »
Pour Jean-Luc Chauvin, président de l’UPE 13 cité dans le communiqué diffusé mardi 5 mai : « Il y a urgence à en finir avec les mauvais choix successifs de ces 40 dernières années et avec les atermoiements parfois complices, des uns et des autres, dans la gestion de ce dossier. Il y a urgence à trouver enfin de vraies solutions, à offrir une réelle fiabilité et une vision ambitieuse et moderne à notre port comme à l’ensemble de l’économie de Marseille et de la Provence. »